GRAPHISMES
Les scanners à plat récents ont des définitions de 16.7 millions de couleurs. De telles définitions peuvent être atteintes dans la mesure où chaque point de l'original est traité dans les trois couleurs rouge, vert et bleu. Chaque couleur dispose d'un octet. C'est bien pourquoi on parle de scanner 24 bits.
Il existe des scanners qui fonctionnent pour chaque couleur en 10 bits,
ce qui les définit comme étant des scanners 30 bits. Il est
clair que si la différence dans les nuances de couleurs est peu
significative, le passage de zones claires à des zones sombres est
certainement meilleur. Mais pour un usage privé, la différence
est absolument peu probante. Même si les structures sont mieux définies,
un scanner 30 bits a bien des exigences pour votre système. L'augmentation
des données à prendre en compte pose de vrais problèmes
de mémoire et la sauvegarde des images en mode 30 bits nécessite
également pas mal de place. Les prix, par contre, se distinguent
très sérieusement. Cela peut aller du simple au triple entre
les deux versions. À prendre en considération tout de même
et à méditer.
Les scanners numérisent les points d'une photographie en trois couleurs, le rouge, le vert et le bleu. Les anciens modèles disposaient d'une lampe pour chacune de ces couleurs. Pour une lecture complète de l'image ou de la photographie, il convenait donc de passer trois fois.
Les scanners plus récents ne possèdent qu'une lampe qui
s'occupe des trois couleurs à la fois. Il n'y a donc qu'un seul
passage pour numériser les trois couleurs. Le gain de rapidité
est très convaincant et plaide en faveur d'un scanner une passe.
Le prix, en revanche, peut pencher en faveur d'un scanner trois passes.
Dans les scanners modernes, on distingue la résolution par interpolation et la résolution optique. La résolution optique travaille point par point tandis que l'interpolation effectue une analyse d'environnement et définit en conséquence une valeur pour la couleur. Ce deuxième procédé permet donc de multiplier par deux ou même par trois la résolution. Mais les résultats ne sont pas nécessairement les meilleurs et ne correspondent pas toujours à ce que l'on en attendait.
Alors que 300 dpi étaient il y a peu encore un standard pour la résolution optique, il n'est plus rare de trouver des résolutions de 800 dpi. Au moment de l'acquisition d'un scanner, veillez surtout bien à ce que sa résolution optique ou par interpolation soit clairement indiquée.
Aujourd'hui, nous pouvons dire qu'un scanner de 400 dpi de résolution
optique est une valeur sûre. Des résolutions plus élevées
ne sont à prendre en considération que pour les travaux professionnels.
Quand vous avez installé votre tout nouveau scanner et que cela marche du premier coup sans le moindre souci, vous pensez que tout est tout à fait normal. Mais vous ne vous trouverez pas toujours dans cette situation idéale et maudirez parfois le ciel et la terre de vous retrouver en pleine galère.
Il y a des chances pour qu'un petit programme DOS soit livré avec votre machine qui effectue une analyse de votre configuration et vous donne de très précieuses informations sur l'installation du scanner. La définition de l'adresse mémoire est une chose déterminante. Un bon programme de test pour le gestionnaire Canon se trouve sous le nom de INSTCHK.EXE. Exécutez le programme et notez bien les informations relatives à l'adresse mémoire. Sur la plupart des scanners vous pourrez effectuer les bons réglages avec des commutateurs dip directement sur le contrôleur.
Vous devrez également veiller dans CONFIG.SYS à ce que
la zone mémoire concernée ne soit pas occupée par
un gestionnaire de mémoire comme EMM386.SYS.
La plupart des scanners sont équipés de leur propre interface. Il s'agit en général d'un contrôleur SCSI où vous pouvez connecter le scanner, mais pas d'autres périphériques SCSI. Suivant le matériel, vous serez sans doute amené à modifier les réglages usine. Les cartes les plus récentes offrent le grand luxe de paramètrer tout ce qu'il faut de manière logicielle, mais vous serez encore bien souvent confronté à des commutateurs.
Pour vous épargner trop de manipulations, vous laisserez votre machine ouverte après avoir placé la carte : vous devrez souvent modifier les réglages des commutateurs. Vous devrez aussi logiquement redémarrer votre installation pour que les nouveaux réglages soient pris en compte.
D'autre part, nous ne saurions trop vous conseiller de noter scrupuleusement
la configuration du bon réglage pour ne pas avoir à tout
recommencer une prochaine fois.
Les "pros" vont sans doute sourire, mais une erreur de connexion peut
être fatale. La plupart des cartes SCSI ont une connexion 50 broches
que l'on peut très facilement confondre avec la prise parallèle
(Centronics) de l'imprimante. Dans l'euphorie de la nouvelle acquisition,
et dans l'impatience d'une installation immédiate, il se pourrait
bien qu'un câble atterrisse là où il ne doit pas. La
carte du scanner pourrait ne jamais s'en remettre. C'est même une
certitude. Par conséquent, prenez votre temps et examinez bien vos
connexions.
Dans le transport d'un scanner à plat, il est indispensable de
respecter les prescriptions du constructeur en matière de blocage
(comme pour les machines à laver au demeurant). Autrement, vous
pourriez sérieusement endommager votre précieux appareil.
La presse spécialisée ne s'est pas privée de dire
qu'il valait mieux utiliser le contrôleur SCSI 8 bits fourni, plutôt
que d'utiliser un contrôleur puissant tel qu'un Adaptec 2940. On
argumente que certaines interruptions pourraient se produire dans le fonctionnement
du scanner, ce qui n'est évidemment pas recommandable, à
cause d'incessantes routines de vérification. Toutes nos vérifications,
à nous, ont prouvé que cela n'était pas le cas avec
des contrôleurs PCI haut de gamme comme le célèbre
Adaptec 2940. La conception du bus et sa fréquence élevée
expliquent probablement qu'un HP-ScanJet soit plus rapide que le contrôleur
8 bits HP. En fonction de la taille de l'image à numériser
cela sera d'autant plus vrai. Nous nous en tiendrons, en ce qui nous concerne,
à l'utilisation du contrôleur principal et au rebut de la
carte fournie. Vous gagnez un emplacement et des ressources (IRQ et adresses
mémoire).
Pour tirer le meilleur parti de votre scanner sous Windows 95, il faut
absolument vous procurer les dernières versions 32 bits des gestionnaires.
La plupart des concepteurs les proposent dans leurs services OnLine. C'est
ainsi que vous pouvez trouver la dernière version HP ScanJet 2.3
sur Internet, par exemple.
L'installation d'un scanner HP n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît,
surtout si vous êtes habitué aux systèmes d'installation
sous Windows 3.x. Le plus important au départ consiste à
vous procurer la dernière version du gestionnaire (actuellement
2.3) qui est intégralement 32 bits et comporte un gestionnaire SCSI
32 bits virtuel pour la carte livrée. Si vous devez utiliser le
scanner avec cette carte, vous n'aurez probablement qu'à exécuter
le programme d'installation. D'autre part, les scanners HP sont reconnus
comme des périphériques Plug & Play. Si le scanner n'est
pas encore installé, vous serez amené à insérer
la disquette d'installation. Il en va un peu autrement si vous souhaitez
vous connecter au contrôleur SCSI, comme un Adaptec 2940, par exemple.
Le gestionnaire SCSI Windows ne supporte pas de scanner. Pour que cela
fonctionne tout de même, vous serez obligé, comme sous Windows
3.x, d'ajouter dans CONFIG.SYS l'ASPI manager (ASPI8DOS.SYS) et le gestionnaire
scanner SCSI (SJII.SYS). Cependant, cela ne présente pas de vrai
problème pour un bon fonctionnement avec Windows 95.
Si vous avez installé votre scanner avec les bons vieux gestionnaires
DOS comme indiqué il y a un instant, le scanner doit être
branché au moment du démarrage de Windows, sinon il ne sera
pas reconnu. Même si vous l'allumez plus tard, il ne sera pas pris
en compte. Inutile cependant de redémarrer toute votre installation.
Dans les propriétés du Poste de travail vous activez l'onglet
Gestionnaire de périphériques et cliquez sur le bouton Rafraîchir.
Le scanner est aussitôt réactivé, comme s'il s'agissait
d'un nouveau périphérique SCSI.
Comme nous l'avons déjà évoqué, la numérisation
avec un scanner s'opère sur les trois couleurs rouge, vert et bleu.
Pour une impression en couleurs, l'imprimante utilise quatre couleurs qui
sont le cyan, le jaune, le magenta et le noir. En d'autres termes, un certain
nombre de transformations vont se produire et elles diminuent sensiblement
la résolution de l'image au moment de l'impression. Une imprimante
de 300 dpi va ainsi sortir une résolution réelle de 50 à
90 lpi. Si vous scannez une image pour l'imprimer sur votre imprimante
couleurs, une résolution de 150 dpi suffit parfaitement. Une résolution
supérieure n'apporterait aucune amélioration dans la qualité
de l'impression. Par contre, si vous devez par la suite agrandir l'image,
vous aurez tout intérêt à forcer sur la résolution.
Si vous voulez doubler la taille d'une image scannée avec un logiciel
de graphisme, il serait bon également de doubler la résolution.
Contrairement à une impression sur papier, les images uniquement
affichées à l'écran sont beaucoup moins exigeantes.
La plupart des écrans ne possèdent pas de résolution
supérieure à 120 dpi. Dans ce cas de figure, vous pouvez
tranquillement scanner avec ce type de résolution.
Contrairement aux photographies, la numérisation d'un texte pose de vrais problèmes de reconnaissance des caractères (OCR = Optical Character Recognition). Les "bons" textes sont en général en 300 dpi et l'OCR s'en tire plutôt bien. Pour des polices assez petites, inférieures à 7 ou 8 points, la reconnaissance commence cependant à poser des problèmes, et il vaudrait mieux être en 400 dpi. Si vous scannez des articles de journaux ou de magazines, c'est certainement ce qu'il convient de faire.
Dans d'autres circonstances, quand les caractères sont assez
gros, comme c'est le cas dans des brochures ou des prospectus, il est souvent
beaucoup plus efficace de travailler en 200 dpi qu'en 400.
Tous les moniteurs ne présentent pas toujours la même image de la même manière. Cela ne concerne pas uniquement des moniteurs de marques différentes mais se produit également dans des moniteurs de même type. C'est pourquoi il est important de pouvoir éventuellement corriger les couleurs spécifiques au moniteur. On appelle cela un "calibrage".
Suivant votre matériel et le logiciel d'accompagnement vous trouverez
ce genre de fonctionnalité dans le menu Outils/Paramètres
ou Outils/Options. L'objectif vise tout simplement à vérifier
la manière dont le moniteur restitue les trois couleurs fondamentales
que sont le rouge, le vert et le bleu. En cas de décalage entre
la couleur témoin et la couleur restituée par le moniteur,
vous pourrez modifier les réglages.
Un calibrage efficace : chaque rectangle interne ne doit plus se distinguer
de son coutour
La mise au point d'un moniteur ne modifie évidemment en aucune
manière la définition d'une image enregistrée. Seule
sa représentation sera modifiée, comme au travers d'un filtre,
pour une meilleure fidélité.
Il est bien rare qu'un scanner livre du premier coup les meilleures valeurs d'une photographie. Avec un bon calibrage, on va, du moins en théorie, éliminer les petits défauts qui peuvent se présenter dans la chaîne scanner, moniteur, imprimante.
Bien des logiciels livrés avec les scanners permettent d'effectuer
un calibrage global du système. Pour harmoniser le scanner et l'imprimante
certains constructeurs proposent une palette de couleurs sous forme de
fichier image. L'image est imprimée (sur l'imprimante) puis scannée.
La comparaison entre les deux est analysée et interprétée
comme il convient. À chaque nouveau scannage, ces paramètres
seront pris en compte. Mais vous devrez tout de même vérifier
la chose de près. Ce n'est pas toujours ainsi, en effet, que l'on
obtient les meilleurs résultats.
Avec le HP ScanJet, le calibrage risque de donner des résultats
bien plus médiocres que sans aucun calibrage. On le ressent particulièrement
avec les imprimantes laser et à jet d'encre. Normalement, pour des
images en noir et blanc, on passe progressivement par différents
niveaux de gris. Avec un calibrage, on risque fortement de passer par des
seuils plus ou moins prononcés qui peuvent avoir des effets calamiteux.
Si vous constatez ce genre de dégât, notamment des taches
grises, vous devrez renoncer au calibrage. Vous pourrez utiliser la correction
Gamma ou modifier manuellement le contraste et la luminosité.
Avec le logiciel DESKSCAN de HP, les résolutions et le calibrage ne doivent normalement pas être redéfinis pour chaque image, mais ils sont plutôt sauvegardés sous un nom de configuration spécifique. En fonction de l'image et du matériel de reproduction, vous pourrez ainsi choisir entre différentes configurations. Cela ira plus vite que de tout redéfinir à chaque fois. Le programme vous propose des solutions par défaut, mais elles ne sont pas nécessairement les meilleures. Il est cependant très simple de définir vos propres configurations.
Dans la zone Résolution vous définissez les valeurs souhaitées
et choisissez dans la liste déroulante Calibrage celui qui vous
convient. Si vous tenez à définir votre propre calibrage,
vous pourrez le faire avec le bouton Nouveau. Une sorte d'assistant vous
viendra en aide.
Vous n'allez certainement pas changer de scanner à chaque fois que sort un nouveau modèle. La plupart du temps, vous pourrez avantageusement profiter des gestionnaires les plus récents avec des modèles anciens. Mais avant de vous mettre à jour, faites bien attention : une nouvelle version de Deskscan de HP écrase complètement votre ancien fichier de configuration DESKSCAN.INI. Vous allez perdre toutes les informations. Pour éviter ce genre de problème, nous vous conseillons de faire une copie de sécurité de votre fichier, de mettre à jour le gestionnaire et de remplacer le nouveau fichier .INI par l'ancien.
Cette méthode fonctionne convenablement avec la version actuelle
du logiciel. Il se pourrait que cela ne marche pas complètement
avec de prochaines versions. En cas de problème, vous ne modifierez
dans le nouveau fichier .INI que la partie concernant vos configurations
individuelles.
Dans le réputé programme Deskscan de HP, vous pouvez définir
à l'avance la manière dont une image sera affichée
dans la fenêtre d'aperçu. Vous pouvez ainsi préciser
s'il s'agit d'une photo couleurs, d'une photo noir et blanc ou encore d'un
dessin. Mais cette procédure n'est cependant pas toujours sans erreur
et il vous faudra parfois intervenir manuellement. Vous définirez
ainsi un type pour chacun des formats. Nous vous conseillons d'adopter
une définition photo noir et blanc renforcée. Vous obtiendrez
une image bien contrastée vous permettant des modifications et des
corrections dans les meilleures conditions.
Les différents types de scanner utilisent des lampes très
diverses. Suivant le type de lampe, les logiciels peuvent vous proposer
de définir un temps de chauffe. Cette durée joue sensiblement
sur la qualité du scannage. Vous devrez attendre que la lampe ait
atteint le bon niveau de température. Vous éviterez d'éventuelles
traînées qui peuvent se produire si la lampe n'a pas atteint
la bonne température.
Parallèlement au calibrage du matériel, vous devrez également
définir vos valeurs Gamma, la luminosité et le contraste
avant de scanner. La raison en est simple : la retouche d'image n'est possible
que sur l'image scannée. Cela concerne avant tout les zones de transition,
les parties claires et sombres de l'image. Si des zones sont trop sombres
pendant la procédure de numérisation, l'image risque de présenter
une surface sombre uniforme, alors que l'original possède tout de
même des nuances de structure. Vous ne pourrez plus corriger la chose
dans l'image scannée. La structure a disparu. En fonction des logiciels,
les dispositions à prendre peuvent être très diverses.
Les réglages s'effectuent au niveau de la correction Gamma qui joue
sur la valeur moyenne des tons. D'autres options sont disponibles pour
la luminosité et le contraste.
Le logiciel HP dispose d'une fonctionnalité tout à fait géniale : l'éclairage automatique. Vous pouvez ainsi définir les valeurs optimales pour la luminosité, le contraste et la répartition de la lumière. Vous pouvez faire preuve de patience et de persévérance, jamais vous n'arriverez à de tels résultats manuellement. Vous devriez toujours (!) utiliser cette option. Vous pourrez même en profiter pour optimiser le traitement de certaines parties de l'image. Vous sélectionnez d'abord une partie de l'image et activez la commande. Vous agrandissez ensuite votre cadre de sélection à la dimension voulue et lancez la procédure sans modifier l'éclairage. L'image est optimisée pour la zone principale et les zones secondaires, pour vous, ne bénéficient pas complètement de cette optimisation.
Quand vous scannez des photos avec HP ScanJet et les imprimez au final
sur une imprimante laser, il arrive bien souvent que certaines parties
de l'image soient trop foncées. Si tel est le cas dans votre chaîne
scanner-imprimante, vous devrez apporter quelques modifications, notamment
à l'aide du logiciel DESKSCAN qui vous offre différentes
opportunités.
Pour la retouche d'une photo scannée, les données doivent
être les meilleures possibles dès le départ. C'est
pourquoi il est important de définir les meilleurs paramètres
avant de scanner. Les logiciels vous proposent bien souvent d'effectuer
une correction Gamma spécifique pour chacune des trois couleurs
fondamentales. En fonction de l'original, vous aurez souvent intérêt
à augmenter l'une de ces trois couleurs. Une couleur avec une valeur
Gamma élevée sera atténuée dans l'image scannée.
Nous venons d'indiquer que vous pouviez atténuer une couleur par trop dominante dans une photographie. Vous pouvez aller encore plus loin, en changeant complètement la nature même de la photographie, pour lui donner, par exemple, un aspect de photographie ancienne. Même si votre original est en noir et blanc, vous travaillerez comme si elle était en couleurs. Ce n'est que comme cela que vous pourrez jouer sur les valeurs Gamma. Paramétrez vos couleurs de manière à ce qu'une tonalité générale bistre soit donnée à l'image. Approximativement de telles valeurs sont : 0.5 pour le rouge, 0.7 pour le vert et 1.3 pour le bleu.
Il s'agit là, bien entendu, de valeurs indicatives qui devront
être affinées en fonction de la photographie. Si votre logiciel
dispose d'un aperçu, vous trouverez assez facilement les bonnes
valeurs. Et voilà comment créer une bonne "vieille" photo
bien nostalgique !
Scanner des photographies est certainement une chose passionnante, mais vous serez peut-être parfois amené à scanner des documents déjà imprimés, y compris des photographies. Contrairement à votre photo délivrée par le photographe, le prospectus ou le magazine est pour sa part déjà imprimé. Vous allez rencontrer de vrais problèmes de tramage et risquez très certainement de connaître ce que l'on appelle des effets de moiré tout à fait désastreux.
Contre cela, différentes stratégies peuvent être
développées. Vous pouvez essayez de scanner avec une résolution
au moins du double de celle que vous utilisez pour imprimer. Vous réduisez
ensuite la résolution de l'image. Une autre solution consiste à
appliquer un certain nombre de filtres à l'image scannée.
Des programmes comme Photoshop ou PHOTO-PAINT! ou encore Picture Publisher
disposent de filtres efficaces à cet effet. Le seul petit désavantage
provient des images qui seront sensiblement moins contrastées.
Lorsque vous souhaitez imprimer sur du papier glacé ou brillant,
comme pour réaliser de bonnes jaquettes de CD par exemple, vous
allez rencontrer un réel problème de tramage. Si vous passez
le doigt sur de tels supports, vous allez sentir une structure spécifique.
Celle-ci risque de provoquer de sérieuses incompatibilités.
Contrairement au cas précédent, il sera certainement préférable
de baisser sérieusement la résolution. À 200 dpi,
vous êtes encore susceptible de générer des effets
de moiré. À 150 dpi, ce serait bien étonnant qu'ils
persistent encore. Avec une telle résolution d'image, vous obtiendrez
tout de même une très honnête qualité d'impression.
La littérature spécialisée ne s'intéresse pratiquement qu'à la photographie couleurs. On ne dit pas grand-chose sur le noir et blanc, comme si cela allait de soi.
La tendance consiste à penser qu'une résolution élevée améliore les choses. Alors qu'une résolution de 300 dpi donne de bons résultats, on essaye tout de même de faire mieux avec 400 dpi, par exemple. Ce n'est souvent pas très raisonnable.
De bien meilleurs résultats s'obtiennent la plupart du temps
ultérieurement par l'utilisation de filtres. N'hésitez pas
à essayer de forcer le contraste jusqu'à deux ou trois fois.
Vous serez certainement très surpris par la qualité d'image
ainsi obtenue.
Pour travailler avec un scanner à main, il faut avoir une main particulièrement sereine. Mais cela dépend souvent de la forme du jour, gare à la tremblote ! Il n'est pas inutile de se faire aider par un petit guide. Une simple règle de bureau remplit parfaitement bien ce rôle.
À une certaine époque, des concepteurs avaient même
mis au point une tablette pour scanner à main. Mais avec la baisse
des prix des scanners à plat, l'intérêt pour les scanners
à main a largement chuté et il n'est pas certain que vous
puissiez trouver encore ce genre de dispositif. D'autre part, ces tablettes
ne fonctionnaient que pour des feuilles isolées, tandis que la règle
peut très bien s'utiliser en plein milieu d'un gros livre.
Malgré les prix de plus en plus attractifs des scanners à plat, il ne faut pas médire des scanners à main. En dehors du fait que vous pouvez scanner en trois dimensions, vous pouvez générer des effets spéciaux difficiles, voire impossibles à réaliser avec des scanners à plat.
Dès que vous bougez le scanner, l'électronique se met en activité et ce, quel que soit le sens dans lequel vous déplacez le scanner (un peu comme avec une souris en quelque sorte). Vous pouvez ainsi envisager des effets particulièrement intéressants. Si vous scannez, par exemple, de cinq centimètres vers le bas puis de cinq centimètres vers le haut, vous obtiendrez un effet de miroir, comme pour les figures d'un jeu de cartes.
La plupart des scanners modernes proposent une fonction de photocopie
intégrée. Pour les anciens modèles ce n'est pas toujours
le cas. Mais vous pouvez tout de même détourner la question.
Ce genre de "copie" ne présente un réel intérêt
que pour le noir et blanc. Vous scannez votre document avec un gestionnaire
TWAIN et imprimez l'image depuis votre logiciel de graphisme. Pour obtenir
de bons résultats, vous devrez cependant veiller à ce que
la résolution du scanner et de l'imprimante soit la même.
Bien que la mission d'un scanner à plat ne soit pas vraiment celle-là, vous pourrez tout de même utiliser votre précieux périphérique pour faire de la numérisation tridimensionnelle. Une fleur, une carte électronique, votre chemise, peu importe, c'est à vous de voir.
Vous prendrez cependant quelques précautions d'usage. L'objet
à scanner devra pouvoir être supporté par la plaque
de verre de l'appareil. Faites très attention aux objets pointus
qui pourraient endommager la plaque elle-même . Protégez-la
éventuellement avec un transparent pour éviter toute égratignure
qui, par la suite, pourrait s'avérer catastrophique au cours de
réalisations "normales". Si vous utilisez un transparent, vous serez
sans doute conduit à renforcer ultérieurement les contrastes.
Les scanners à main sont beaucoup plus malins qu'ils ne le laissent supposer. Si vous voulez aller dans la troisième dimension, vous prendrez cependant quelques dispositions. Vous aurez besoin d'une plaque de verre et de cales dont la longueur correspondra à la hauteur de l'objet à scanner. Vous placez donc la plaque de verre avec ses cales au-dessus de l'objet. Il ne vous reste plus qu'à scanner en glissant sur la plaque de verre.
Dans ce genre de procédure la distance entre le sommet de l'objet
et la plaque de verre doit être la plus réduite possible.
En raison de cette distance, si minime soit-elle, et de l'épaisseur
de la plaque de verre, vous serez certainement amené à apporter
des corrections de contraste et de luminosité.
Vous avez la grande chance de connaître une véritable révolution dans le monde de la photographie. Les appareils photographiques numériques débarquent. Ils ne fonctionnent plus selon la technologie des films classiques mais suivant une technologie bien différente inspirée des camescopes. Les images sont emmagasinées en mémoire avant d'être transférées, la plupart du temps par l'interface série, sur le disque dur de l'ordinateur. En fonction de la qualité voulue pour les photos et de la RAM, on peut aujourd'hui stocker jusqu'à 99 photographies.
Tandis que le Kodak DC50 fonctionne avec une résolution de 756x504 pixels, le Canon Power Shot, dans la meilleure qualité, propose 832x608 pixels. Il y a aussi quelques petites différences dans la définition des couleurs. Power Shot est en 3 bits, tandis que la plupart des autres sont en 24 bits. Avec de telles technologies, vous n'avez plus besoin de développement ni de scannage. Le Kodak DC20 est également intéressant. Pour seulement 2000 F il est parfaitement bien adapté aux internautes qui veulent faire des images pour pas cher.
Les systèmes OCR modernes reconnaissent les documents imprimés avec une très bonne fiabilité et il n'y a plus grand-chose à faire après. Il faut tout de même prendre quelques dispositions pour que cela fonctionne de manière optimale.
Des écritures spécifiques telles que le gothique, par exemple, viennent pratiquement immédiatement à bout d'un logiciel OCR. L'algorithme de reconnaissance ne peut résoudre les réductions dont il a besoin pour déterminer les caractéristiques d'un caractère. Dans ces cas insolites, il est rare d'atteindre 10% de reconnaissance efficace.
Il existe cependant des logiciels de reconnaissance dotés de
certaines capacités d'apprentissage et qui permettent de s'en tirer
plus ou moins bien. C'est un vrai plus, mais qui a encore aujourd'hui ses
limites. Le nombre de caractères pouvant être "appris" est
de 20 ou 30. Cela demeure cependant insuffisant puisque pour chaque caractère
il convient d'avoir différents modèles de comparaison. Nous
nous devons d'indiquer que le FiveStar Read de Epson s'en tire de façon
honorable avec des caractères inhabituels.
La plupart des programmes baissent les bras quand le document est, par
exemple, placé de travers dans le scanner. A ce niveau, on ne peut
guère leur en vouloir. De manière générale,
un décalage de 5% est encore tenable, mais au-delà, il devient
difficile d'isoler correctement les lignes, puis les caractères.
La segmentation ne peut être réalisée de manière
efficace. Si vous ne travaillez pas avec un document original, mais avec
une photocopie, vous rencontrerez le même genre de problème
si la copie n'a pas été parfaitement réalisée.
Dès que quelque chose est de travers, les avantages de la reconnaissance
de caractères se transforment souvent en une véritable galère.
Mieux vaut tout reprendre à zéro dans de meilleures conditions
initiales.
Bien des constructeurs de scanners et éditeurs de logiciels font grand bruit pour dire que leurs produits sont capables de procéder à la reconnaissance de caractères sur des fax. Si votre objectif premier est de réaliser ce genre de chose, nous ne pouvons que vous déconseiller l'achat d'un tel programme OCR.
La qualité moyenne d'un fax est telle qu'elle nous semble totalement incompatible avec une reconnaissance performante des caractères. N'en déplaise aux éditeurs qui affirment que certaines fonctionnalités peuvent permettre de s'en sortir.
Si vous ne nous croyez pas, allez chez un revendeur avec un fax de qualité
tout à fait "normale", et demandez-lui de tester la chose. Si vous
n'êtes pas convaincu que ce que vous aurez à faire après
est bien plus long que de tout retaper, c'est que vous avez un fax d'une
qualité plus qu'exceptionnelle.
Vous disposez en général avec un scanner à main d'une zone d'une dizaine de centimètres de large. La plupart du temps les lignes sont bien plus longues et vous ne pouvez en lire qu'une partie. Toutes les fins de ligne seront donc absentes de la procédure et vous devrez les saisir manuellement.
Il est vrai que bien des logiciels permettent de fusionner deux scannages,
mais pour les textes, ce n'est pas toujours très évident
de s'en sortir convenablement. Vous aurez certainement avantage à
faire une copie réduite du document, en prenant cependant également
le risque que des caractères devenus trop petits (pas moins de 7
points) ne soient plus reconnus du tout ou qu'ils le soient de manière
tout à fait aléatoire.
La reconnaissance de caractères dans un livre redonne un peu
de vigueur au scanner à main. Tout le monde sait très bien
qu'un livre, même simplement broché, se laisse très
difficilement mettre à plat quand on doit le photocopier. Il en
va de même avec un scanner à plat et vous ne vous en sortirez
convenablement que dans de rares cas. Par contre, avec une plaque de verre
bien appliquée sur n'importe quelle page, le scanner à main
rendra les plus éminents services.
Tout le monde ne peut pas en permanence se procurer les plus performants des programmes OCR. Si vous travaillez avec une version un peu ancienne, vous n'aurez certainement pas les fonctionnalités de correction orthographique. Le plus efficace, si votre traitement de texte dispose d'un correcteur orthographique, sera de l'utiliser pour débusquer les imperfections du document scanné. Vous pourrez également utiliser des fonctionnalités de recherche ou de remplacement.
Si les mêmes erreurs apparaissent systématiquement, ce
qui n'est cependant pas toujours le cas d'un document scanné à
l'autre, vous pourrez également envisager des procédures
de correction automatique telles qu'elles existent, par exemple, dans Word.
Les meilleurs des programmes OCR proposent certaines fonctionnalités qui permettent de repérer automatiquement les zones exploitables du modèle et de livrer des résultats corrects, notamment quand texte et images sont mélangés dans le document.
Si vous n'avez pas ce type de logiciel et que vous vous trouvez dans ce cas de figure, il y a malheureusement de fortes chances pour que les performances OCR n'en soient plus, pour que vous ayez un très grand nombre d'erreurs et que les textes reconnus ne soient pas présentés dans le bon ordre.
Deux petites chances, tout de même, de vous en sortir. Bien des
programmes OCR permettent de définir manuellement les zones à
exploiter. Vous tracez les cadres nécessaires pour les zones de
texte et renoncez bien entendu aux images. L'autre solution vise à
faire l'inverse en supprimant les images du document.
Comme indiqué, il arrive que certains programmes OCR n'arrivent
pas à organiser convenablement la lecture de certaines parties de
texte. Il faudra donc replacer les bons morceaux au bon endroit avec des
fonctionnalités de type couper/coller dans le traitement de texte.
Mais si vous disposez d'un logiciel OCR qui vous permet de définir
des cadres, vous avez quelques atouts de votre côté. L'ordre
dans lequel vous tracerez vos cadres sera celui de la lecture, donc de
la restitution. D'autres programmes ne permettent pas de procéder
de cette manière. Avant de lancer la procédure de reconnaissance,
vous aurez éventuellement, mais ce n'est pas certain, dans l'aperçu,
l'opportunité de définir manuellement l'ordre de la lecture.
Logiquement, vous ne devriez pas avoir une trop mauvaise surprise.
Si vous travaillez sur un volume de texte important en OCR, une répartition cohérente du travail vous fera économiser du temps et vous évitera la crise de nerfs. Avec un bon disque dur, consacrez-vous dans un premier temps au seul scannage du texte. Bien des programmes OCR génèrent automatiquement pour chaque page lue un nom de fichier.
Pour la deuxième étape, qui est celle de la reconnaissance
des caractères à proprement parler, différents programmes
OCR disposent d'une fonctionnalité leur permettant de lire des fichiers
les uns après les autres. Vous pourrez également rassembler
les différents fichiers en un seul qui sera en fin de compte automatiquement
enregistré. Cette deuxième étape peut très
bien s'effectuer en votre absence, pourquoi pas la nuit ? par exemple,
quand vous n'utilisez pas la machine. Après une bonne nuit de sommeil
réparateur, vous retrouverez votre fichier texte et vous n'aurez
pas immobilisé inutilement votre ordinateur.
D'une application à une autre, un même texte peut être interprété différemment. En effet, chaque programme définit son propre format. Il vous faudra donc effectuer différents tests de reconnaissance et de sauvegarde pour définir le meilleur format pour vos applications. Si vous ne prenez pas un bon format, vous risquez d'avoir de gros ennuis par la suite. L'un des problèmes fréquemment rencontré est celui de l'interprétation des fins de lignes qui peuvent se transformer en fins de paragraphes. Sur des documents volumineux, vous aurez un lourd travail de "réparation" à effectuer.
Une autre source de problèmes provient de l'interprétation
de certains caractères. Une vraie différence existe entre
le texte MS-DOS et le texte ANSI de Windows. Effectuez donc certains tests
pour vous éviter de trop grosses corrections ultérieures.
Votre programme OCR reconnaît bien le français et l'anglais,
par exemple, mais il éprouve certaines difficultés avec l'allemand
où les fréquents trémas ne sont pas correctement interprétés.
Il peut y avoir différentes raisons à cela. La première
est que les programmes OCR sont orientés "langue", bien entendu.
Cela veut dire que vous pouvez définir votre langue de travail avec
ses caractères "différents". Ce n'est que si vous paramètrez
convenablement la langue que la procédure pourra fonctionner correctement.
Dans quelle langue souhaitez-vous travailler ?
Si, malgré le bon choix linguistique, des problèmes de
reconnaissance persistaient, la deuxième raison courante évoquée
est celle de la résolution. Il est parfois nécessaire de
passer à une résolution plus élevée, par exemple
400 dpi. Les problèmes devraient s'atténuer, voire disparaître.
Bien souvent vous ne disposerez pas d'un original mais d'une photocopie. Ce n'est pas toujours idéal pour une OCR. Si le document est un peu trop clair, par exemple, vous risquez d'avoir des problèmes de rupture dans un caractère. C'est tout de suite vérifiable, notamment sur le "m". Par contre, si le document est trop foncé, vous allez rencontrer des problèmes d'amalgame où deux caractères seront interprétés comme un élément graphique unique.
Bien souvent dans les formulaires vous serez d'une manière ou d'une autre confronté à un problème de couleur rouge, servant notamment à délimiter certaines zones du document. C'est un atout possible dans la reconnaissance des caractères de ce genre de formulaire et non un obstacle. Avec un certain nombre de scanners, vous avez l'opportunité de définir la couleur de scannage. Dans la reconnaissance de caractères vous n'avez guère besoin de travailler en couleurs, mais bien en noir et blanc. Une seule lampe est donc nécessaire. Si vous choisissez la rouge, ce qui pourrait en cas de travail en couleurs devenir problématique, offre ici un réel avantage : le scanner ne scanne pas la couleur du document dans la couleur de la lampe. Il est en quelque sorte "aveugle" à ce niveau. Vous ne devriez donc pas rencontrer de difficulté à ce propos.
Quand vous reprenez un texte d'un magazine, vous pouvez rencontrer certaines difficultés. Pour des raisons de mise en page qui leur sont propre, vous aurez bien souvent du texte sur un fond de couleur. Si vous ne prenez pas certaines précautions, la plupart des logiciels de reconnaissance de caractères vont baisser les bras. Deux stratégies sont à votre disposition pour maîtriser au mieux la chose.
Vous pouvez moduler la définition de manière à ce que plus aucune couleur n'apparaisse. Le risque est cependant, en cas de définition trop basse, une mauvaise reconnaissance des caractères.
L'autre solution consiste à baisser sensiblement la résolution du scanner. Alors qu'à 600 dpi les fonds de couleur laissent bien souvent apparaître leur structure en pixels, à 200 dpi les pixels disparaissent et vous mettent en mesure de reconnaître correctement les caractères.
Il n'en demeure pas moins que vous allez tout de même vous confronter à des problématiques assez complexes. Pour s'en tirer le moins mal possible, un certain nombre de connaissances de base sont nécessaires. Même les professionnels, qui innovent et inventent de nouvelles choses, ne sont pas toujours certains d'obtenir les résultats escomptés. Nous allons essayer d'apporter nos lumières sur la question.
Les images sont totalement boulimiques. Leur appétit est dévorant. Tout dépend bien entendu de la manière dont la numérisation a été effectuée, mais si nous prenons une photographie 9x12 cm, en 24 bits (TrueColor), avec une résolution de 200 dpi, nous devons compter sur environ 2 Mo.
Comme Windows de manière générale, et Windows 95
en particulier, ne sont également guère avares en la matière,
nous pouvons dire qu'avec 8 Mo de RAM, vous vous engagez dans un vrai jeu
de patience dont vous n'êtes pas certain de sortir vainqueur. À
partir de 16 Mo, les choses se passeront de manière nettement plus
confortable. À 32 Mo, cela peut devenir amusant. Les systèmes
professionnels apprécient de façon générale
120 Mo.
En dehors du problème crucial de mémoire, la rapidité du disque dur et du processeur jouent également un très grand rôle. Avec un 486-DX-100, la mise en œuvre de certains filtres vous autorise sans le moindre souci à aller faire une petite promenade ou une vraie pause café. Nous pensons qu'il est raisonnable de n'intervenir qu'avec un Pentium.
Malgré la présence d'une mémoire assez puissante,
la retouche d'image fait tout de même assez fréquemment appel
au disque dur. Si ce dernier se traîne, vous aurez également
l'occasion de faire des "petites" pauses. Une rigoureuse défragmentation
peut cependant aider un peu.
La carte graphique intervient naturellement dans le confort de la retouche
d'image. Une carte de 1 Mo constitue un véritable coup de frein
dans une procédure convenable. Pour travailler en toute quiétude,
il faudra bien compter sur 4 Mo. Mais il n'y a pas que la capacité
de la RAM qui entre en jeu. Son type également. Habituellement les
applications bureautiques sont équipées de DRAM. Les pros
ne jurent que par les VRAM. Quelques constructeurs commencent à
installer des WRAM encore plus rapides.
Pour celui qui travaille de manière professionnelle avec Photoshop,
la rapidité est une donnée de la plus haute importance, même
si les investissements matériels sont assez conséquents.
Pour ce type de travail, Elsa a développé le concept de PhotoJet.
Il s'agit d'une carte programmable avec un composant DSP de classe qui
permet de tripler la vitesse. Pour le moment la carte est conçue
avec une très large palette de filtres pour Adobe PhotoShop ou PhotoShop
Lite. L'adaptation à d'autres programmes (comme CorelDRAW!) est
en cours de réalisation. La solution "idéale" atteint tout
de même les 10 000 F.
PhotoShop a besoin d'une mémoire conséquente. Il n'utilise pas la mémoire virtuelle de Windows, mais bien la sienne propre.
Vous activez Fichier/Préférences/Mémoire. Dans la rubrique Disque de travail, vous définissez le lecteur où Photoshop peut créer une mémoire primaire et secondaire. La mémoire secondaire ne rentre en jeu que lorsque la mémoire primaire est saturée.
Dans la rubrique Utilisation de la mémoire, vous déterminez
la part réservée à PhotoShop. Une valeur située
entre 75% et 85% est habituelle. Il est important de ne pas tout prendre
cependant. Windows a besoin d'un peu de place tout de même pour continuer
à faire ce qu'il a à faire. Si vous réservez 100%
à Photoshop, vous ne pourrez même plus démarrer un
programme aussi modeste que Notepad.
Cela arrive à tout le monde : vous avez copié une image
conséquente à l'aide du Presse-papiers. Vous continuez à
travailler pour vous apercevoir mais tout de même au bout d'un certain
temps que votre système ne tourne plus vraiment aussi vite qu'auparavant.
Le Presse-papiers en est responsable car il contient toujours ce que vous
lui avez confié. Cela encombre plus que de mesure la mémoire.
Recopiez dans ce cas un tout petit quelque chose dans le Presse-papiers,
pour éliminer ce qui vous encombre inconsidérément.
Vous devriez retrouver vos performances habituelles.
Les programmes les plus récents permettent de ne pas travailler
sur de grosses images d'un seul coup, mais par petits bouts. Avec CorelPHOTO-PAINT
6.0, vous pouvez, au moment de l'ouverture d'une image, opter pour un Chargement
partiel. L'image chargée sera découpée en différents
secteurs et vous pourrez charger uniquement le secteur de votre choix.
Vous serez ainsi en mesure de travailler sans compromettre les ressources
de votre installation.
Un découpage opportun
Dans Picture Publisher, vous ne pourrez charger partiellement que des
images TIFF non comprimées. Les autres formats ne peuvent pas être
traités de cette manière. C'est dans la boîte de dialogue
Ouvrir que vous pourrez opter pour FastBits dans la liste déroulante.
Avec Photoshop 3.05, qui fonctionne bien sous Windows 95, vous activerez
Fichier/Acquisition. Vous opterez ensuite pour Quick Edit. Une fois l'image
choisie, apparaît un dialogue dans lequel vous pouvez définir
avec la souris la partie de l'image que vous souhaitez charger.
Une autre méthode pour récupérer une certaine aisance
au niveau de la mémoire consiste à limiter l'image à
la zone vraiment nécessaire. Certains programmes proposent de telles
opportunités habituellement dans le menu Edition ou Sélection,
voire encore Masque. La réduction de la taille de l'image est certainement
d'un grand bienfait aussi bien pour la mémoire que pour la rapidité
d'exécution. Lorsque vous scannez, vous ne devriez jamais oublier
non plus qu'un centimètre voire deux de moins peuvent soulager la
mémoire et faire gagner beaucoup de temps.
Suivant votre installation, l'application d'un filtre spécifique à une image peut devenir un vrai problème de perte de temps, surtout si le résultat obtenu ne correspond pas vraiment à ce que l'on en attendait. Après un long moment d'attente, il faut tout recommencer. Dans ce cas de figure, plus rien n'est amusant.
Une bonne technique consiste à sélectionner une petite
partie de l'image (tous les programmes savent le faire) et à appliquer
le filtre considéré. Il ne fonctionnera que pour l'extrait,
la sélection en cours. Vous irez nettement beaucoup plus vite, et
si le résultat est probant, vous n'aurez qu'à appliquer le
filtre à l'ensemble de l'image. Vous serez cependant certain d'arriver
au bon résultat. Vous annulerez donc l'opération sur l'extrait
(cela aussi les programmes savent le faire) et vous appliquerez le filtre
à l'image entière en toute tranquillité, même
si cela doit prendre un peu de temps.
Les histogrammes, tels que Photoshop les présente pour vos images, effectuent une analyse de la répartition des tonalités de l'image. Vous pouvez ainsi mesurer convenablement la répartition des surfaces claires et foncées. Bien souvent vous comprendrez tout de suite quelles sont les corrections à apporter.
L'histogramme d'une image avec beaucoup de noir et de blanc
Chaque barre correspond à une tonalité. Plus une barre
est haute, plus cela représente de pixels. Si l'histogramme vous
présente de très nombreuses zones "noires", vous êtes
à peu près certain que les nuances et la structure ne seront
pas bien prises en compte. Vous aurez ainsi éventuellement le moyen
d'apporter les corrections nécessaires.
L'une des corrections les plus courantes est connue sous le nom de correction
Gamma. Ce type de correction permet d'ajuster la valeur moyenne des couleurs
très sombres ou très claires. Quand vous augmentez la valeur,
l'intensité des tonalités moyennes est réduite par
rapport aux tonalités les plus sombres et les plus claires de l'image.
Les tonalités les plus sombres et les plus claires ne sont pas affectées
par cette correction. Quand vous augmentez la valeur Gamma, les tonalités
moyennes sont rendues plus claires, quand vous réduisez la valeur,
elles seront plus sombres.
Bien des programmes permettent de modifier l'apparence de zones sombres
ou claires quand les structures ne sont plus perceptibles. L'idéal
est d'entreprendre ce genre de retouche avant même de scanner. Vous
aurez ainsi un meilleur point de départ pour effectuer ultérieurement
d'autres retouches. Si vous ne modifiez pas les choses avant de scanner,
il est possible que ces zones soient considérées comme du
blanc ou du noir uniforme. Il n'y aura dans ce cas vraiment plus rien à
tenter.
Bien souvent une image numérisée présente une couleur dominante qui n'est pas nécessairement du meilleur effet. Soit le document n'est pas de bonne qualité, soit le calibrage est défectueux. Une bonne mise au point permet d'éviter des résultats médiocres.
La plupart des logiciels de numérisation propose une correction
des valeurs Gamma pour les trois couleurs fondamentales. Si, par exemple,
votre document tire trop sur le rouge, vous aurez tout avantage à
réduire la valeur Gamma de cette couleur en dessous de 1. Suivant
les cas de figure, vous devrez certainement tâtonner un peu pour
trouver la meilleure des solutions. Vous pourrez naturellement toujours
revenir sur le résultat dans l'image numérisée. Les
programmes proposent généralement ce type de correction.
L'idéal est cependant de partir sur les meilleures bases possibles
pour se donner la plus grande souplesse par la suite.
Quand vous retravaillez une image, vous devrez toujours commencer par jouer sur la luminosité avant d'entreprendre une correction de couleur. La raison est très simple : dans une numérisation couleurs, les couleurs ne sont pas rendues directement. La luminosité de chacune des trois couleurs de base est évaluée et se voit attribuer une valeur entre 0 et 255.
Quand vous modifiez la luminosité d'une image, vous influez donc
simultanément sur les trois valeurs. Un vert peut de la sorte devenir
plus clair ou plus foncé. Si vous effectuez la correction de couleur
avant la correction de luminosité, il y a de forte chances pour
que vous soyez obligé de recommencer après avec les couleurs
pour obtenir le meilleur résultat.
Dans la retouche d'image, vous rechercherez sans doute certains effets que vous n'obtiendrez qu'avec certains filtres. Dans le meilleur des cas, vous n'utiliserez pas qu'un seul filtre, mais vous imaginerez différentes combinaisons. Dans peu de temps, vous ne saurez absolument plus comment vous êtes parvenu à ce résultat intéressant et vous ne le retrouverez peut-être que par hasard.
Il n'est donc pas du tout absurde, pour travailler dans de bonnes conditions, de constituer sa propre documentation.
Faites-vous des copies d'écran. Sous Windows, il vous suffit
d'appuyer sur Alt + ImprEcran pour envoyer le tout dans le Presse-papiers.
Dans un traitement de texte, rédigez un petit mémo sur ce
que vous avez fait, et collez ensuite votre copie d'écran. Vous
vous constituerez ainsi une bonne petite doc qui vous resservira toujours.
Le scanner et le moniteur travaillent avec les trois couleurs que sont le rouge, le vert et le bleu (système RGB). L'imprimante, par contre, travaille avec les couleurs Cyan, Jaune, Magenta et Noir (système CMJN).
Certaines couleurs RGB à l'écran n'arrivent pas être
correctement reproduites par le système CMYK. La conséquence
est tout à fait compréhensible : ce que vous voyez à
l'écran ne sera pas ce qui sera imprimé. Certains programmes
comme PhotoShop détournent habilement le problème en permettant
d'afficher les couleurs CMYK à l'écran. Vous serez ainsi
en mesure d'éviter certains décalages.
Beaucoup de programmes permettent la conversion du mode RGB en mode
CMJN. Il faut bien faire attention à deux petites choses : quand
voulez reconvertir une telle image en mode RGB, vous risquez fortement
une perte de qualité. D'autre part l'image CMJN prend plus de place
(ne serait-ce que parce qu'il y a une couleur en plus).
L'un des avantages certains des programmes de traitement de l'image c'est de pouvoir créer une image à partir d'autres images. Il suffit de prendre ce dont on a besoin quelque part pour aller le mettre ailleurs.
Le principe est simple : on découpe à main levée,
comme avec des ciseaux, une partie de l'image. On appelle souvent ce type
de sélection un "masque". Le masque est ensuite copié puis
collé dans une autre image. La plupart des programmes permettent
de retravailler le masque dans l'image cible. Dans la mesure où
ce genre de découpe s'effectue à main levée, on peut
naturellement envisager toutes sortes de formes.
Avec Photoshop, vous créez des masques avec le lasso. Mais ce type de masque ne pourra plus être modifié par la suite. Vous devrez donc définir un tracé pour le masque de manière à ce qu'il puisse être modifié ultérieurement comme dans d'autres programmes. Dans Photoshop 3.0, vous trouvez la commande Convertir en tracé dans le menu associé à la palette des tracés. Si le contour doit être très fin, vous choisirez un taux de tolérance le plus bas possible. Vous obtiendrez ainsi une répartition optimale des nœuds sur le chemin. Le contour peut être modifié depuis chaque nœud. Vous pouvez également ajouter ou supprimer des nœuds à tout moment. Vous disposez de certains boutons pour cela.
Les outils de tracé dans Photoshop
Quand votre chemin vous paraît correspondre à ce que vous
souhaitez, vous pouvez le transformer en masque. Vous utiliserez les fonctions
de copie et de collage comme avec les autres programmes.
Quand vous sélectionnez à main levée, comme pour un masque, vous ne rencontrez pas vraiment de problème. Par contre, lorsque vous utilisez certains des outils proposés par les programmes, ce n'est pas toujours très évident de sélectionner exactement ce que l'on veut. Pour une sélection en rectangle, pas vraiment de problème non plus, mais si vous voulez faire une sélection en cercle ou en ellipse, les choses ont toujours un peu tendance à ne pas vous obéir exactement comme vous le souhaiteriez.
Avec Photoshop, vous pouvez résoudre la question en maintenant la touche Alt enfoncée. La sélection s'effectuera depuis l'emplacement du curseur qui devient le centre du cercle. Il ne devrait plus y avoir de problème. Avec Picture Publisher vous ajouterez la touche Maj.
Il existe différentes combinaisons avec les outils de sélection.
Cela peut valoir le coup de s'y pencher d'un peu plus près. N'hésitez
pas à consulter l'aide de Photoshop.
Pour la sélection de zones dans l'image, vous utilisez habituellement
les outils (rectangle, ellipse) de sélection proposés ou
alors vous définissez un masque à main levée. Mais
pour la sélection d'un objet aux formes irrégulières,
cela peut devenir plus complexe. La plupart des programmes proposent ainsi
leur baguette magique qui permet de délimiter des zones totalement
irrégulières en fonction des couleurs de l'environnement.
L'utilisateur pourra bien entendu manipuler également le masque
ainsi généré. Dans Photoshop, l'utilisation conjointe
de la touche Maj permet d'affiner encore les choses, c'est-à-dire,
par exemple d'étendre la sélection dans une zone non sélectionnée
au départ.
La baguette magique est bien sûr un outil particulièrement
attractif. Si cela vous ouvre des perspectives pour photographier, puis
scanner des objets de votre choix, vous devrez prendre certaines mesures
pour être totalement efficace. Puisque la baguette magique travaille
sur la reconnaissance des couleurs, vous devrez photographier l'objet avec
un arrière-plan qui tranche vraiment avec l'objet. En fonction de
l'objet, vous trouverez certainement une bonne solution. Mais si votre
contraste est bon, vous arriverez à sélectionner l'objet
d'un seul clic de souris, c'est certain.
Suivant les réglages du scanner, vous obtiendrez des images plus
ou moins contrastées. La plupart des programmes de retouche d'image
disposent de différents filtres pour améliorer la qualité
d'une image. Les possibilités sont à ce niveau plus ou moins
sophistiquées, mais vous ne devrez en aucun négliger les
problèmes de contraste. Il ne faudra pas hésiter à
faire différents tests pour arriver au meilleur résultat.
Si votre objectif est une impression papier, le travail sur les contrastes
est de la plus haute signification.
Parallèlement à la définition d'un contraste global pour l'ensemble de l'image, bien des programmes de retouche d'image proposent également des interventions ponctuelles qui se font avec la souris. Vous pouvez augmenter ou diminuer le contraste en fonction des besoins.
Ce genre de technique peut s'avérer tout à fait utile
quand vous êtes intervenu plusieurs fois de suite dans la définition
du contraste. Vous rencontrerez parfois des passages un peu délicats
entre des zones claires et sombres. Vous aurez toute latitude pour corriger
manuellement les éventuels petits problèmes.
La numérisation facilite les montages entre différentes
images. Vous pouvez facilement ne retenir qu'une partie de différentes
images pour en créer une seule. Pendant le montage, ces objets sont
placés chacun dans un plan différent. Lorsque le montage
est terminé, il faut fondre l'ensemble pour définir l'image
finale. Ceci ne peut habituellement se faire que si l'on sauvegarde le
montage dans un format d'image différent. Bien, mais dans cette
fusion, nous perdons la possibilité d'intervenir ultérieurement
sur les différents éléments du montage. Il ne faut
donc pas oublier de faire une sauvegarde dans le format de travail avant
de passer à la conversion.
Si vous déposez tout simplement un objet dans une image au cours d'un montage, vous prenez vraiment le risque que le collage soit vraiment visible et du plus mauvais effet. Le trucage saute aux yeux. La plupart des programmes de retouche d'image proposent une fonctionnalité pour assurer une bonne transition entre l'objet et le fond.
Avec Photoshop 3.05, vous devrez prendre une petite disposition avant
de sélectionner l'objet avec le lasso ou la baguette magique. Vous
activerez l'option Lissé. Au moment du collage, une bonne transition
sera assurée avec le fond de l'image. Vous trouverez également
ce genre de fonctionnalité dans le menu objets de Picture Publisher
6.0. Si vous choisissez une intensité de 3 à 5 pixels, votre
collage sera parfait.
Bien souvent vous serez amené à modifier la dimension d'une image. Une réduction ne se traduit généralement par aucune perte de qualité. Un agrandissement, par contre, n'est pas sans danger à ce niveau. Les programmes vous permettent généralement de déterminer la manière dont l'agrandissement doit s'effectuer. Si vous décidez de ne pas modifier la taille du fichier, vous limitez quelque peu les dégâts. La résolution de l'image est en effet dans ce cas automatiquement réévaluée. Si avant de scanner vous savez que vous allez agrandir, il ne faut pas hésiter à renforcer la résolution de 1.5 à 2 fois par rapport à la résolution finale.
Par contre, si vous désactivez l'option, le programme calcule
le nombre de pixels supplémentaires et augmente la taille du fichier
en conséquence. Résultat : l'image est bien moins contrastée
et il y a de fortes chances pour que vous deviez la retoucher par la suite.
Pour retoucher convenablement une image, nous avons déjà signalé qu'il était important d'avoir un bon calibrage du moniteur pour travailler sur des couleurs les plus réelles possibles. Il est important aussi de travailler en dimension réelle, c'est-à-dire avec un facteur de zoom de 100%.
Si vous n'êtes pas dans cette définition de l'affichage,
vous opérerez dans des conditions plus ou moins approximatives,
ce qui risque bien entendu de créer un certain nombre de décalages
dans vos estimations.
Vous n'avez certainement pas besoin en permanence d'une définition
TrueColor de 16.7 millions de couleurs. Vous devrez évaluer la définition
dont vous avez besoin par rapport à la taille que pourra, ou devra,
avoir le fichier image. Si vous avez vraiment des problèmes de place,
vous pourrez très certainement envisager de réduire le nombre
de couleurs à 256, ce qui répond à des nécessités.
Souvent en effet, le fond de l'image n'est pas déterminant, le premier
plan étant, quant à lui, plus significatif. Vous allez bien
entendu perdre en qualité, c'est certain, mais bien des programmes
de retouche d'image permettent de travailler sur certaines partie de l'image
seulement. Vous pourrez donc en profiter pour améliorer la qualité
du premier plan, par exemple.
Nous l'avons dit à plusieurs reprises, les images sont des dévoreuses de mémoire et d'espace disque. C'est un vrai problème, notamment lorsque l'on doit, d'une manière ou d'une autre, transporter des images. La plupart du temps, les transmissions modem seront interminables, et de fait peu sûres et ruineuses. Restera à utiliser un support matériel comme une disquette ou autre sauvegarde.
Mais avant tout, vous passerez très avantageusement par un utilitaire de compression des données comme les célèbres ZIP ou autre ARJ qui vous donneront, bon an mal an, un taux de compression d'environ 70%.
N'oublions tout de même pas les systèmes de sauvegarde
modernes qui vous permettent de transporter dans votre poche des centaines
de Mo.
Un certain nombre de formats d'image proposent également un système de compression au moment de la sauvegarde. Dans la plupart des cas, vous pourrez opter sans danger pour ce type de compression qui ne concerne que l'archivage. Quand vous rechargerez l'image, elle sera décompressée avant tout chose.
Le format JPEG se comporte un peu différemment à ce propos. Son algorithme de compression est tout de même accompagné par une perte de qualité. Vous avez cependant la possibilité de choisir le taux de compression et vous imaginez bien que, plus il sera élevé, plus la perte de qualité sera importante. Dans l'application cible, vous pourrez jouer sur la décompression, mais vous ne récupérerez probablement pas la perte de qualité inhérente à l'opération.
Dans l'installation de CorelDraw! 6, il se peut que l'installation plante magistralement avec un message du genre FILE = Common List Error. Cela peut venir de l'installation même du lecteur de CD-ROM. Comme il s'agit de l'installation d'une application 32 bits, il se peut en effet qu'un lecteur fonctionnant avec des gestionnaires DOS ne puisse supporter le passage en mode protégé. Vous devrez donc retirer les gestionnaires de CONFIG.SYS et de AUTOEXEC.BAT et tenter une installation matérielle avec le gestionnaire de périphériques de Windows ou installer vous-même le gestionnaire Windows. L'installation devrait pouvoir fonctionner correctement.
Si vous ne pouvez pas renoncer à vos vieux gestionnaires, la
solution pourra consister à tout recopier sur le
Si dans l'installation de CorelDraw! 6 vous rencontrez un message du type Cannot Load Executable et que l'installation s'arrête, vous devrez contrôler les paramètres de la mémoire temporaire. Vérifiez si AUTOEXEC.BAT comporte bien la ligne :
SET TEMP =
Si tel n'est pas le cas, définissez une ligne du type :
SET TEMP = C:\TEMP
Créez ensuite le dossier (répertoire) et redémarrez
l'ordinateur. Il ne devrait plus y avoir de problème avec l'installation
de CorelDraw! 6.
Si vous étiez habitué à travailler avec d'anciennes
versions de CorelDraw!, vous serez sans doute un peu troublé de
ne pas retrouver vos petites commandes là où vous aviez l'habitude
de les rencontrer. Cette nouvelle version a en effet poussé assez
loin le concept de menu contextuel que vous pouvez atteindre avec le bouton
droit de la souris. Une habitude à prendre dont l'efficacité
est certaine. Vous pourrez notamment appeler avec le bouton droit de la
souris le menu contextuel des différents outils proposés
pour en découvrir les Propriétés dans une boîte
de dialogue spécifique. Un exemple avec l'outil de sélection
(la flèche) :
La nouvelle version de CorelDraw! a vraiment poussé aussi loin
que possible (?) l'utilisation du bouton droit de la souris. Pour chaque
objet vous disposez maintenant de menus contextuels, de menus locaux ou
encore de menus flottants qui, avec un peu d'habitude, sont de bons supports
de travail. Celui qui s'y perdrait, et nous reconnaissons que dans les
premiers temps cela est légitime, peut revenir aux anciennes fonctionnalités
du bouton droit auxquelles il était habitué avec Outils/Options/Avancées
et l'option Premier élément de menu.
Bien des utilisateurs qui passent à la version 6 sont quelque
peu troublés avec la nouvelle présentation de l'outil de
zoom. Si vous ne vous habituez pas à la nouvelle présentation,
vous ouvrez le menu contextuel de l'outil pour en afficher les propriétés.
Dans la boîte de dialogue, vous pouvez activer l'option Utiliser
le menu local zoom traditionnel. Vous retrouverez vos outils favoris.
Si vous avez expérimenté la commande Outils/Groupes de
menus flottants/Menus flottants personnalisés, vous aurez certainement
constaté que le déplacement d'un menu vers un autre ne permet
guère de revenir en arrière. Vos deux menus sont désormais
autonomes comme, par exemple, dans le menu Attributs qui est en réalité
composé des deux menus que sont Plume et Surface spéciale.
Si vous voulez rétablir votre belle unité initiale brisée,
inutile de réinstaller CorelDRAW!. Vous ouvrez les deux menus flottants
désormais chacun de son côté. Vous déplacez
l'un des deux menus vers la barre de titre de l'autre. Vos deux menus perdus
vont de la sorte se regrouper, pour le meilleur et pour le pire.
L'accès aux cliparts du CD de CorelDRAW! n'est pas toujours tranquille.
Les clips sont comprimés dans un format spécifique qui n'est
pas le format .CDR par défaut. C'est pourquoi, lors d'une ouverture,
l'image n'est pas affichée dans le cadre d'aperçu. Vous devrez
activer Fichier/Importer et opter pour le type de fichier Corel Presentation
Exchange 6.0(CMX). C'est ainsi que les ClipArts pourront être affichés
et que vous pourrez choisir en toute tranquillité.
Si vous essayez de déplacer une ligne de repère existante
et que vous créez une ligne oblique, au lieu de déplacer
la ligne, vous êtes en présence d'une version qui comporte
un bug évident. Ce bug n'existe plus dans la version 6.0.170 qui
pourra être envoyée à tout utilisateur dûment
enregistré. À défaut, vous devrez effectuer un double
clic sur la ligne pour ouvrir la boîte de dialogue où vous
choisirez soit de supprimer la ligne soit de lui donner de nouvelles coordonnées.
Lorsque vous utilisez la commande Effets/Vitrail, vous n'obtiendrez
pas toujours le résultat auquel vous vous attendiez. Il se pourrait
parfois que l'objet inséré ne soit pas du tout présenté
ou complètement décalé. Vous pourrez, normalement,
remédier à ce petit problème en désactivant
l'option Centre automatiquement le nouveau contenu des vitraux que vous
trouverez dans la commande Outils/Options.
Un petit problème si votre document comporte plusieurs pages
: les objets Vitrail ne peuvent être modifiés qu'au niveau
de la première page. Une solution efficace consiste dans la page
où se trouve l'objet, à déposer ce dernier sur le
plan de travail qui entoure la page réelle, puis à revenir
à la première page et à y placer l'objet. Une fois
les modifications effectuées, vous pratiquerez de la même
manière la démarche inverse.
Si vous tombez régulièrement en carafe avec CorelDRAW! 6 ou avec Corel PHOTO-PAINT, vous ne serez sans aucun doute pas le premier. Vérifiez dans Outils/Options/Avancées que l'option Activer multitâche soit effectivement désactivée.
Le multitâche peut en effet vous donner des gains de rapidité
dans l'impression d'images, mais risque fortement de ne guère s'entendre
cordialement avec d'autres applications Windows 95. En désactivant
l'option, vous aurez de bonnes chances de ne plus rencontrer ce problème
critique.
Il vous est peut-être arrivé de rencontrer cette petite
contrariété : vous extrudez un objet et un texte qui ont
les mêmes attributs de remplissage (couleur, texture, etc.). Bien
que la source de lumière soit identique pour les deux objets, l'objet
texte n'est pas convenablement, ou pas du tout, rempli. Vous êtes
donc en présence d'une version qui comporte ce petit bug. Il n'existe
plus dans la version 6.0.170. Pour vous en sortir avant de vous mettre
à jour : convertissez le texte en courbes avant l'extrusion. La
faute devrait disparaître.
Si vous utilisez CorelDRAW! pour faire du dessin technique, avec notamment
des cotes, il n'est peut-être pas superflu de définir vos
paramètres avant de commencer à travailler. Vous activerez
les propriétés de l'outil Cote et définirez dans l'onglet
Contour les paramètres de votre choix. Vous pourrez apporter encore
quelques précisions en activant le bouton Editer pour ouvrir la
boîte de dialogue Plume de contour.
Si vous convertissez dans CorelDRAW! ou Corel PHOTO-PAINT un fichier
image au format GIF, les définitions de la résolution dpi
n'ont aucun effet et ne sont même pas disponibles. Il ne s'agit pas
d'une erreur du programme, mais bien d'une spécificité du
format GIF. Ce format ne reconnaît en effet qu'une résolution
de 96 dpi. Inutile d'essayer d'adopter une autre résolution donc.
Il se pourrait que vous rencontriez des problèmes d'exportation
dans certains formats avec CorelDRAW! 5 sous Windows 95. Le nouveau concept
de mémoire virtuelle de Windows 95 ne cohabite pas vraiment très
bien avec CorelDRAW! 5. Si vous voulez tout de même exporter un fichier,
par exemple dans le format .EPS, vous avez sans doute deux moyens. Ou bien
vous exportez le fichier dans le dossier racine du lecteur où se
trouve la mémoire virtuelle, ou bien vous recherchez le fichier
.TMP pouvant correspondre à votre tentative d'exportation. Vous
le renommez, dans l'Explorateur par exemple, dans le format souhaité.
Vérifiez tout de même avec Fichier/Importer qu'il s'agit du
bon fichier. Malgré ces détours un peu curieux, il y a de
fortes chances pour que la procédure d'exportation fonctionne correctement.
Cela ne doit pas vous arriver très souvent, mais si vous travaillez
du texte en petites majuscules dans CorelDRAW! 6, vous risquez de ne pas
être très satisfait du résultat pour certaines accentuations.
Nous rappelons à ce propos, quoique certaines habitudes le contredisent
à tort, que les majuscules (grandes ou petites) s'accentuent en
français. Corel ne s'en sort pas toujours très bien à
cet égard. Le plus efficace est de traiter ce genre de texte comme
objet OLE avec une application qui gère correctement le problème,
Word pourquoi pas ?
Avec les fichiers de format .EPS, vous allez vous trouver dans différents
cas de figure. Pour les fichiers Adobe Illustrator, vous utilisez bien
entendu le format concerné. Mais dans les autres cas, vous devrez
choisir entre Postscript encapsulé (.EPS) ou Postscript interprete
(.PS). Dans ce dernier cas CorelDRAW! fonctionne comme une imprimante Postscript
et reprend les informations d'impression dans une image modifiable.
Un bon moyen de mettre CorelDRAW! à genoux serait d'extruder
un objet comportant une texture ou un motif bitmap (ou vectoriel) avec
ombrage. Sans doute est-ce très intéressant, mais il y a
de fortes chances pour que votre tentative ne soit qu'éphémère
puisque le programme n'en peut plus au moment de la sauvegarde.
Les motifs bitmap multicolores ouvrent d'intéressantes perspectives.
Mais le choix des motifs vous paraîtra un peu réduit tout
de même. Sur le premier CD vous trouverez cependant d'autres motifs
dans le dossier TUILES qui est lui-même composé d'un certain
nombre de sous-dossiers thématiques.
Bien souvent les motifs affichés à l'écran ne vous
donneront pas entière satisfaction. Ils vous paraissent un peu "grossiers",
comme mal achevés. Vous pourrez modifier, et nettement améliorer
la chose, en ouvrant la boîte de dialogue de l'outil concerné
et en activant le bouton Options. Plus la résolution est élevée
(120 dpi donnent habituellement un bon résultat), plus l'affichage
devient bon. Plus la largeur maximale de la mosaïque est élevée
d'autre part, plus le motif est détaillé. Notez bien que
vous allez augmenter en même temps les exigences en espace nécessaire
pour le motif.
Si vous souhaitez confier à un imprimeur l'impression de votre
papier à lettre ou de votre carte de visite en deux couleurs, vous
allez vous confronter à un petit problème technique. CorelDRAW!
ne peut générer que de la monochromie ou de la quadrichromie
sur un film. Vous ne pourrez donc pas en principe réaliser votre
impression bicolore comme souhaité. Mais vous pourrez bluffer CorelDRAW!
en donnant, dans la boîte de dialogue Surface uniforme, la couleur
devant accompagner le noir depuis la palette Pantone. Lorsque vous passerez
à Fichier/Imprimer/Options, vous constaterez que vous ne disposez
que du noir et de la couleur Pantone. Il n'y aura plus de problème
à l'impression et de plus, vous ferez des économies !
Quand vous faites pivoter un objet 3D, vous pouvez rencontrer des problèmes
d'éclairage. Si l'objet est assez foncé, et même si
la source lumineuse est directe, vous risquez d'avoir une erreur dans son
extrusion. Ce qui peut vous arriver serait que l'objet présente
sa face arrière en premier plan. Remettez donc l'angle de rotation
à 0 en cliquant sur le bouton X. Recommencez, vous ne devriez plus
rencontrer de nouveau le problème.
Si vous voulez remplir différents objets, vous pouvez utiliser
la fonctionnalité de combinaison. Cependant, nous partons du principe
que les objets ne sont pas superposés. Vous activez la commande
Disposer/Combiner et lancez la procédure de remplissage, de couleur
de surface. Comme CorelDRAW! interprète désormais les différents
objets comme un seul, l'opération s'effectue d'un seul coup pour
tous les objets.
Si vous voulez donner simultanément le même effet 3D à
différents textes, vous devrez utiliser quelques astuces. Vous devrez
bien entendu commencer par générer vos différents
textes avec l'outil approprié. Pour mettre en relief, extruder différents
textes, vous devrez les combiner pour en faire un seul objet, ce qui est
compréhensible. Mais pour les textes, ce n'est pas vraiment suffisant.
Vous devrez avant tout les convertir en courbes. N'oubliez pas non plus
que vous ne pourrez plus modifier le style des caractères après
l'extrusion. Vous activerez ensuite Effets/Relief et déterminerez
les options qui vous intéressent.
Après une conversion en courbes, la mise en relief de plusieurs
texte est rendue possible
L'édition d'étiquettes est une chose que CorelDRAW! sait faire sans doute beaucoup mieux que bien d'autres applications. Mais peu d'utilisateurs savent en réalité comment procéder.
Commencez par activer dans un nouveau document Présentation/Mise en page. Choisissez comme format de papier Etiquettes.
Vous pouvez choisir un format existant sur le marché ou définir
un format personnalisé
En fonction du nombre d'étiquettes disponibles par page, vous
serez sans doute amené à définir le nombre de pages
dans Présentation/Insérer page.
Il ne vous reste plus qu'à remplir le texte de l'étiquette
et à y insérer, pourquoi pas ? une image.
Avec Fichier/Imprimer/Options, vous pourrez à l'aide de la case
à cocher Visualiser image contrôler que tout est en ordre
avant de lancer définitivement le processus d'impression.
Il pourra souvent vous arriver d'avoir à éditer la même
étiquette en grand nombre, votre adresse d'expéditeur par
exemple. Inutile de tout refaire pour chacune des étiquettes de
la page. Dans Fichier/Imprimer/Options vous allez trouver le bouton Edition
à côté de la liste Positionnement. Dans la boîte
de dialogue suivante, vous trouverez la case à cocher Cloner encadré.
La même étiquette sera ainsi automatiquement reproduite dans
toutes les étiquettes disponibles de la page.
Officiellement, il n'y a pas de moyen de faire une sauvegarde temporaire d'un travail avec Corel PHOTO-PAINT. Mais en réalité, vous pourrez très confortablement utiliser la commande Edition/Point de repère pour enregistrer l'état actuel de votre travail. De la sorte, vous pourrez revenir à ce dernier stade en activant ultérieurement Edition/Rétablir jusqu'au point de repère.
Nous n'affirmons pas que vous n'aurez pas éventuellement de petites
surprises. Vous ne pourrez pas vraiment sauvegarder dans des formats différents,
tels que JPG par exemple. Le fichier que vous allez générer
ne sera pas lisible. Car Corel PHOTO-PAINT fonctionne toujours en format
.CPT. En renommant comme il convient le fichier, vous ne devriez plus avoir
de problème.
Les fichiers .GIF se distinguent par le fait qu'une couleur transparente
n'est pas affichée dans une page Internet et que l'arrière-plan
devient de la sorte visible. Des images et des logos peuvent ainsi parfaitement
bien s'intégrer dans une page Internet. Pour définir le bon
format, vous activez Fichier/Exporter dans CorelDRAW! ou Fichier/Enregistrer
sous avec Corel PHOTO-PAINT et choisissez le format CompuServe Bitmap (GIF).
S'ouvre alors la boîte de dialogue habituelle ou vous vous contentez
de passer à 256 couleurs. Dans la boîte de dialogue suivante
vous activez l'option 89a et choisissez la couleur transparente voulue.
Vous pourrez, une fois le fichier .GIF généré, l'insérer
dans votre document HTML.
CorelDRAW! 4 n'est sans doute plus la dernière des nouveautés, mais la qualité du produit le place toujours dans la course. Il est cependant bien connu que CorelMOVE 4 comporte un bug de taille. Vous pouvez sauvegarder une animation en AVI vidéo, mais vous ne pouvez pas lancer l'animation vidéo. Cela est dû à une erreur de header dans le fichier généré par CorelMOVE 4. Sur CompuServe ou sur Internet, vous pouvez trouver ce qu'il faut pour réparer la chose :
Si vous avez une HP DeskJet 550 C et que vous rencontrez des problèmes d'impression sous Windows 95 (une demie page en noir et blanc par exemple), cela vient probablement du gestionnaire. Vous avez sans doute installé Windows 95 par dessus Windows 3.11. Il s'avère que le gestionnaire 3.11 reste actif. Procédez donc de la manière suivante :
Supprimez pour commencer le vieux gestionnaire.
Supprimez également tous les fichiers commençant par
HP.
Enlevez aussi toutes les références à l'imprimante
de WIN.INI et de SYSTEM.INI.
Remplacez dans WIN.INI l'entrée :
LPT1:=
par :
LPT1:=LPT1.DOS
Arrêtez tout et redémarrez votre machine.
Vous pourrez alors installer le gestionnaire Windows 95 et l'erreur
ne devrait pas persister.
Nous avons déjà mentionné le problème, l'imprimante
ne fonctionne pas avec la même définition que le moniteur.
Au moment de l'impression, chaque point de l'image est développé
en plusieurs points d'impression. Comme l'œil humain demeure relativement
imprécis, les impressions semblent cependant être de qualité
photographique. La plupart des gestionnaires d'imprimante ne proposent
que trois types de tramage. En fonction des besoins, il faudra sans aucun
doute faire certains tests, mais il semblerait que le tramage Diffusion
d'erreur corresponde à la meilleure qualité envisageable.
Les gestionnaires HP de la série LaserJet (comme HP 4) conçus
pour Windows 3.x possèdent un tramage spécifique pour les
images scannées qui répondra normalement à une qualité
photo. Si vous utilisez les paramètres de HP ScanJet dans le gestionnaire
d'imprimante, vous serez étonné par l'amélioration
sensible du tramage. Avantage : le gestionnaire fonctionne parfaitement
sous Windows 95 et vous en tirerez profit.
Différents programmes de graphisme proposent de définir
directement le tramage d'impression. L'impression ne pourra en être
que plus rapide puisque les paramètres sont définis en amont.
Cependant, l'avantage n'est pas uniquement celui de la rapidité.
Les gestionnaires d'imprimantes ne proposent pas, la plupart du temps,
beaucoup d'opportunités, tandis que les logiciels sont souvent beaucoup
plus riches dans ce domaine. Vous devrez bien tenir compte du fait qu'une
image tramée ne supporte plus guère de modifications. Les
filtres ne pourront réellement s'appliquer que pour des images TrueColor
et les modifications de dimensions se traduiront sans aucun doute par des
pertes de qualité. Une image tramée fonctionne en 1 bit par
point ce qui la convertit automatiquement en noir et blanc. La plupart
des filtres ne savent plus très bien quoi faire dans ce cas de figure.
C'est pourquoi vous ne devriez effectuer ce genre d'opération que
sur une copie de l'image. C'est cette dernière que vous imprimerez,
l'original demeurant disponible pour d'autres modifications.
Chaque impression ne sera pas nécessairement identique, même si vous travaillez avec la même imprimante. Vous utilisez éventuellement des encres différentes ou vous changerez de papier. Comme ces facteurs peuvent évoluer à tout instant, il n'est guère opportun de modifier l'image. Ce sont bien les données de transfert vers l'imprimante qu'il conviendra de privilégier plutôt que de modifier celles de l'image.
Photoshop, comme d'autres programmes de graphisme, permet d'éditer
les données de transfert. Vous pouvez les corriger avant d'entreprendre
la procédure d'impression. Si votre imprimante sort en noir les
tons de plus de 80%, vous comprendrez qu'il convient de réduire
les valeurs correspondantes pour les zones concernées. Vous retrouverez
alors des structures et des nuances qui, autrement, se perdent dans un
noir uniforme.
Vous pouvez corriger les données de transfert avant d'imprimer
N'oubliez pas que ces possibilités de réglage ne modifient
en rien l'image elle-même. Vous serez donc éventuellement
amené à modifier certains paramètres avant chaque
impression. Photoshop vous permet cependant d'enregistrer les paramètres
définis, donc de les rappeler si nécessaire.
L'un des vrais problèmes que rencontre toute impression provient de phénomènes purement physiques, notamment en matière de papier. Quand vous regardez ou touchez un papier, il vous paraît (nous parlons bien entendu d'un papier de qualité) parfaitement lisse. C'est ce qu'il semble à première vue, mais si vous versez de l'encre dessus à différents endroits, il n'est pas certain que cette encre se dissipe et sèche exactement de la même manière. Le papier se transforme, l'encre liquide se dilate, puis se rétracte en séchant.
Le résultat peut induire un certain décalage par rapport
à chaque point qui risque d'être plus gros que prévu.
Dans certains cas, l'aspect général rendra sans doute un
bel effet de délavé. Il est vrai qu'en fonction des papiers,
il n'y a peut-être aucune solution. Un certain nombre de logiciels
proposent cependant différentes fonctionnalités pour amoindrir
les effets de phénomènes plus ou moins imprévisibles.
Vous pourrez ainsi éviter des vides ou gérer convenablement
les zones de recouvrement.
Les imprimantes Postscript sont largement répandues dans les bureaux. Mais elles ne représentent pas que des avantages. La rapidité d'impression avec des imprimantes laser en mode PCL5 ou PCL6 dépasse de loin celle des imprimantes Postscript. Ce genre d'imprimante n'est vraiment à utiliser que dans les quelques cas suivants :
Impression de fichiers .EPS.
Besoin de très haute qualité ou de compatibilité
avec des programmes professionnels de graphisme ou de mise en page.
Quand vous vous orientez vers une impression Offset et que vous voulez
vérifier le résultat.
Dans tous les autres cas, le courrier avec Word ou la feuille Excel,
votre bonne vieille imprimante fera tout à fait l'affaire à
condition d'utiliser tout de même le bon gestionnaire.
Les imprimantes jet d'encre modernes donnent d'excellents résultats
sur papier, c'est un fait. Mais si vous prenez une bonne loupe, vous constaterez
que le tramage laisse tout de même à désirer. Avec
une imprimante reposant sur la sublimation thermique, vous irez encore
vraiment beaucoup plus loin. Ce genre de qualité irréprochable
a son prix. Non pas vraiment celui de l'acquisition du matériel
en lui-même, mais celui qui résulte des consommables et du
papier qui doit naturellement également être très haut
de gamme.
Un nouveau concept est en train de se développer : celui de l'imprimante
photographique. Les résultats liés à la technologie
de la sublimation thermique sont totalement probants. Les prix ne sont
pas nécessairement délirants. Le seul vrai désavantage
concerne la dimension possible de l'impression. La plupart des modèles
ne proposent que les formats standard des photographies du marché.
Avant de se lancer dans une telle acquisition, Il faut également
se pencher sur la question du coût des consommables et notamment
du papier nécessairement de la plus haute qualité.
Les imprimantes à jet d'encre exigent des papiers d'une certaine
qualité. Rares sont les modèles qui donnent entièrement
satisfaction avec du papier ordinaire. Mais dans ce domaine, les surprises
peuvent être nombreuses. Il arrive bien souvent que des papiers réputés
adaptés ne donnent pas de meilleurs résultats pour un prix
cependant nettement plus conséquent. Une ramette achetée
30 F dans une grande surface peut s'avérer tout à fait excellente.
L'idéal est de pouvoir effectuer des tests lorsque l'on s'oriente
vers des papiers onéreux. Une chose est sûre aussi à
ce propos : un papier "spécial" possède lui aussi un sens
et le résultat ne sera pas du tout le même d'un côté
ou de l'autre de la feuille. Habituellement, le bon sens est indiqué
sur l'emballage.
Le papier, nous l'avons vu, joue un grand rôle. L'encre aussi.
Certes, les cartouches des marques originales ont tendance à être
quelque peu onéreuses, et les systèmes de recharge des mêmes
marques ne sont pas donnés non plus quand ils existent, mais si
l'on souhaite une certaine qualité, il est tout à fait judicieux
de s'y tenir. Admettons que pour le courrier en noir et blanc, cela n'a
guère de signification, mais dès que l'on touche à
la couleur, il n'en va plus de même. D'autre part, l'utilisation
d'une encre différente peut véritablement endommager le système
d'impression. Une encre trop épaisse peut par exemple boucher les
buses. Rien de grave s'il ne s'agit que de remplacer la cartouche. Mais
quand il s'agit d'une tête de lecture permanente, les ennuis peuvent
devenir plus sérieux.