Le BASIC (Beginner's All purpose Symbolic Instruction Code)


Histoire du Basic

En mars 1982, à l'époque des 8086, IBM mettait en vente le premier compilateur BASIC pour PC. Ce compilateur, BASCOM 1.0, avait été écrit par Bill Gates, Greg Whitten et quelques autres, ceux-ci faisant tous parti de Microsoft. Comparé à tous les autres interpréteurs BASIC de MS, BASCOM 1.0 offrait beaucoup plus d'options et était de loin plus rapide. Les numéros de lignes n'étaient plus nécessaires, les lignes pouvaient dépasser 255 caractères et une chaîne de caractères pouvait être longue de 32,767 caractères. En plus, des routines d'assembleur pouvaient être exécutées du programme comme tel.

Pendant les années suivantes, MS a continué à modifier le compilateur et en 1985, BASCOM 2.0 sortait. Cette version offrait beaucoup de nouvelles possibilités, entre autres des fonctions DEF FN pouvant s'étendre sur plusieurs lignes, des variables tableaux dynamiques et des étiquettes de lignes pouvant contenir des lettres en plus des chiffres. Il était aussi possible de dépasser la limite de 64k en écrivant le programme en plusieurs modules et en les attachant ensemble. Le paramétrage des fonctions DEF FN était un pas de plus vers la programmation structurée.

Parallèlement, MS mis sur le marché QuickBASIC 1.0 qui offrait essentiellement les mêmes possibilités que BASCOM 2.0. Pourtant, il y avait une grosse différence entre ces deux programmes : QuickBASIC 1.0 coûtait 99$. Ce bas prix était LA raison du succès de QuickBASIC. Par le fait même, le BASIC devenait accessible à tout le monde, et non aux professionnels seulement.
Encouragé par le succès de QuickBASIC 1.0, MS sortit la version 2.0 seulement un an après : le visuel était amélioré et on avait la possibilité d'utiliser les graphiques EGA. En plus, MS avait inventé les Quick Libraries qui permettait d'ajouter des routines d'assembleur plus facilement.

Au début de 1987, MS mis sur le marché QuickBASIC 3.0. Le déboguage devenait de plus en plus facile et l'inclusion de nouvelles commandes (DO, LOOP et SELECT CASE) aidait au compilateur à générer un code plus efficace.

Vers la fin de 1987, QuickBASIC 4.0 fut annoncé. Avec cette version, on pouvait utiliser toutes les possibilités du langage interprété mais avec la vitesse d'un compilateur. En plus de l'Immédiate, la version 4.0 supportait les points-d'arrêts pour rendre le déboguage plus facile. Aussi, il était possible d'appeler des routines écrites en un autre langage que le BASIC. Les variables tableaux de plus de 64k étaient permis, les variables LONG (4 octets), les variables définies avec TYPE, des chaînes de caractères ayant une longueur fixe et les fonctions.

En 1988, QuickBASIC 4.5 était mis en vente. La seule nouveauté importante était le système d'aide et quelques changements dans les menus. Malheureusement, ces nouveaux menus prenaient beaucoup plus de mémoire que la version 4.0 et la mémoire disponible avait baissé à 40k approximativement. Plusieurs programmeurs décidèrent d'en rester avec le 4.0 à cause de sa vitesse et de sa mémoire.

En 1989, à la demande des programmeurs, MS sortait le BASIC Professional Development System (PDS), version 7.0. C'était un projet énorme, même pour la grosseur de la compagnie MS, et à ce point, plus de 50 programmeurs travaillaient sur le nouveau compilateur et sur l'environnement QBX.


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