B.I.O.S. (Basic Input Output System)


Accéder tout de même au BIOS

Si vous ne connaissez pas la bonne touche ou combinaison de touches pour accéder au BIOS, vous pourrez en toute sécurité intervenir manuellement. Il s'agit, bien entendu, d'un artifice, mais débranchez tout simplement votre clavier avant de mettre en route la machine. Vous déclenchez ainsi volontairement une erreur matérielle. La marche à suivre vous sera alors indiquée, pour poursuivre et accéder ainsi au BIOS pour réparer l'erreur. Attention cependant : notre astuce ne fonctionne que si le BIOS prévoit bien de tester le clavier au moment du démarrage. Dans le doute, il vaut donc mieux laisser toujours cette option active.


Redémarrer avec la touche Inser

Vous ne prenez pas d'énormes risques en modifiant certains paramètres du BIOS. La seule chose, a priori catastrophique, serait que votre machine ne veuille absolument plus redémarrer. Le lecteur de disquette, par exemple, ne sera pas sollicité. L'écran restera définitivement noir et vous n'aurez peut-être aucun signal sonore annonçant un problème. La raison vient de ce que certains de vos réglages ont sans doute provoqué une erreur fatale de synchronisation entre les différents composants et que plus rien ne peut réellement fonctionner.

Dans ce cas, il vous suffit de maintenir la touche Inser appuyée pendant que vous remettez la machine sous tension. Cela a pour effet de remettre à zéro les paramètres du BIOS ou, plus exactement, de rétablir les paramètres "usine". Ils ne sont peut-être pas les meilleurs pour votre configuration, mais ils ont au moins le mérite de marcher.

Si malgré cela votre machine ne devait toujours pas redémarrer, intervenez sur le matériel. Vous ouvrirez le capot de votre unité centrale et couperez pendant quelques instants l'alimentation électrique de la CMOS-ROM. Nous vous donnerons des détails plus précis dans la rubrique consacrée à l'oubli du mot de passe et au vidage du CMOS.


Sauver les données en reconstruisant les paramètres du disque

Si vous avez un gros problème sur un ordinateur ancien et que des données importantes sont contenues uniquement sur le disque dur, vous aurez hâte de remettre la main dessus. Cela ressemble un peu au parcours du combattant, mais il existe un moyen de récupérer l'irrécupérable. Retirez le disque dur de la machine coupable et installez-le sur une autre machine. Les données physiques du disque pourront être accessibles. Mais cela ne signifie pas pour autant que vous allez pouvoir lire les données. Il vous faut encore autre chose. Déclarez le disque dur comme étant de type 1 dans le BIOS de la nouvelle machine. Redémarrez la machine avec une disquette DOS et prenez un éditeur de disque comme Diskedit des Norton Utilities. Affichez la table de partition du disque. Vous pourrez y lire toutes les informations dont vous avez besoin, comme le nombre de cylindres, les secteurs et les têtes.


Pour une efficience optimale du disque dur : le mode LBA

Si vous utilisez un disque dur de plus de 512 Mo, vous devrez toujours activer le mode LBA. Dans ses procédures d'auto-détection, le BIOS utilise ce mode de lui-même. Sans ce mode et sans les gestionnaires indispensables comme EZDrive ou DiskManager, vous n'aurez pas accès à la totalité du disque et resterez "bridé" à 512 Mo.

En mode normal, vous n'avez que 1024 cylindres, 16 têtes et 64 secteurs par piste. Avec le mode LBA, le nombre de cylindres est divisé par deux tant que nécessaire et le nombre de têtes parallèlement multiplié, jusqu'à ce que l'on arrive à une valeur inférieure à 1024. Si tout est bien conçu, vous pourrez utiliser des disques jusqu'à 2 Go sous DOS.
 

Pour des disques de plus de 512 Mo, il convient d'être toujours en mode LBA


Déclarer correctement plusieurs disques durs

Rien de tel que d'utiliser différents disques durs, notamment pour travailler à l'aise avec différents systèmes d'exploitation : un disque pour Windows 95, un autre pour Windows NT ou encore Linux. En fonction du système, ce sera l'un ou l'autre des disques qui sera sollicité.

Si, dans ce cas de figure, le BIOS ne dispose d'aucune fonction d'auto-détection, il faudra passer par son intermédiaire à chaque changement de disque. Si la taille des disques n'est pas bien différente, elle ne joue pas un rôle essentiel et vous pourrez sans problème conserver les paramètres du plus petit pour les autres. D'éventuels ajustements manuels pourront toujours être envisagés.


Protéger le secteur Boot avec un Virus Warning

Si l'option Virus Warning est activée (Enabled), le BIOS repère toutes les tentatives d'écriture sur le secteur Boot. Le BIOS est, en principe, capable de le faire dans la mesure où le secteur Boot est logiquement le premier secteur de la partition. Si une commande d'écriture est décelée dans ce secteur, un message en avertit normalement l'utilisateur. Comme il n'existe pratiquement aucune raison d'aller écrire dans le secteur Boot (sauf en cas de mise en œuvre d'un nouveau système d'exploitation), il est recommandé de laisser cette option activée. Notez bien, cependant, que l'activation de l'option Virus Warning n'est en aucun cas une protection définitive contre les virus qui ne vont tout de même pas tous s'attaquer à ce secteur spécifique, même si beaucoup l'apprécient. Rien ne remplacera les programmes antivirus comme MacAfee, pour ne citer que lui.


Bien configurer le cache

Une machine ne prend sa véritable dimension qu'avec une bonne mémoire cache. Les options CPU Internal Cache et External cache doivent toujours être activées. Si ces options sont désactivées (Disabled), sans doute est-ce dû au fait que la machine ne dispose pas de cache secondaire ou que le cache n'est pas de bonne qualité. Rien d'étonnant à ce que le système plante régulièrement.


Un cache encore plus puissant avec le mode WriteBack

Avec les caches, il existe deux modes qui peuvent sérieusement influer sur les performances. S'ils sont présents dans votre BIOS, il peut être intéressant de s'y pencher d'un peu plus près. Avec le mode Write Through, les écritures ne passent pas par un tampon, mais sont adressées directement à la mémoire ou au cache. Avec le mode WriteBack, les écritures passent par une mémoire tampon. Mais dans un fonctionnement multitâches, où les mêmes données sont susceptibles d'être sollicitées simultanément, vous allez gagner en vitesse et augmenter vos performances d'environ 10%. Si vous en disposez, cela vaut vraiment le coup d'essayer.


Épargner le lecteur de disquettes

Si l'option Boot Up Floppy Seek est activée, le lecteur de disquettes se recalibre au moment du démarrage. Non seulement cette opération prend du temps, mais elle risque de fatiguer inutilement le lecteur. En effet, il pourrait, à la longue, en souffrir mécaniquement. Alors, vous ne prenez pas de vrai risque en désactivant cette option.


Ignorer le test de la mémoire

Les tests effectués sur la mémoire par le BIOS à chaque démarrage ne sont aucunement indispensables de manière systématique. HIMEM.SYS est parfaitement capable de réaliser le même type de test dans des conditions beaucoup plus réalistes. Nous pourrions même dire qu'il n'est pas inutile de désactiver complètement ce genre de tests avec HIMEM.SYS /testmem : off . Dans le BIOS, désactivez sans scrupule les options Above 1 MB Memory Test, Memory Parity Chech Error, Memory Test Tick Sound.

Vous rencontrerez peut-être l'option Quick Power On Self Test. Si elle existe, activez-la.


Démarrer dans le bon sens

Habituellement, les concepteurs de BIOS assurent une Boot Up Sequence A,C , c'est-à-dire que l'on commence par aller voir s'il y a une disquette système dans le lecteur A:. Ce n'est intéressant que si vous souhaitez vraiment booter à partir de la disquette. Si vous bootez normalement sur le disque dur, vous pouvez fort bien inverser l'ordre, c'est-à-dire C,A. Le démarrage n'en sera que plus rapide.


Accélérer l'accès avec le mode bloc

Si le disque dur supporte le mode bloc, le système peut transférer, mais aussi lire, plusieurs secteurs d'un seul coup. Cela se traduit par une accélération certaine puisque le processeur n'a besoin de rien d'autre pour charger le registre et envoyer les données au cache.

Le désavantage de cette technique provient de ce que le processeur ne puisse rien faire d'autre pendant le transfert. Dans de gros transferts de données, cela peut provoquer un certain nombre de problèmes. C'est souvent le cas avec des transmissions modem, des cartes ISDN ou encore le gravage de CD où le débit est élevé. Pour éviter ce genre de désagrément, il convient d'avoir une interface avec tampon (16550A ou compatible).


Améliorer le transfert des données en 32 bits

En mode 32 bits, la communication entre le contrôleur et le disque IDE est optimisée. Mais le disque dur doit bien comprendre ce que l'on veut de lui. Vous pourrez éventuellement vous passer des solutions logicielles que le constructeur a mises à votre disposition pour le enhanced-IDE-Controller. L'Overhead va être réduit avec cette option du BIOS, ce qui garantit une meilleure vitesse.

Si l'option est activée et que l'ordinateur ne reconnaît plus le disque dur ou renonce même à fonctionner, il faudra désactiver cette option pour constater que le disque dur ne supporte pas ce type de format.


Régler les temps d'accès

Les options de l'interface IDE vont de Standard à Fast et de Faster à Fastest. Avec les deux dernières, il est possible de rencontrer certaines difficultés de synchronisation entre le contrôleur et le disque. Il vous faudra alors vous contenter de la vitesse standard, le contrôleur reprenant les spécifications du disque. Vous pourrez effectuer des tests pour vérifier les temps d'accès pour chacune de ces options.


Commuter le processeur en mode protégé avec Fast Gate A20

Gate A20 est responsable de la commutation du processeur en mode protégé. Si, comme c'est bien souvent le cas sur les cartes mère, vos composants ne s'occupent pas de la question, c'est en général le contrôleur du clavier qui s'en charge. Mais ce dernier est bien trop lent et vous devriez donc activer l'option Fast Gate A20. La gestion est prise en charge sur le port 92h.


Donner du tonus au processeur clavier

Comment se fait-il que l'on se traîne à ce point dans WordPad lorsque l'on se déplace avec les flèches de direction, alors que l'on a un processeur costaud, un paquet de mémoire et que le texte en plus ne fait pas plus de 100 Ko ? Activez l'option Typematic Rate Setting . Vous pourrez alors régler les deux options suivantes : Typematic Rate correspond à la fréquence de répétition d'une touche en une minute, et Typematic Delay au laps de temps nécessaire à une répétition de touche. Donnez 30 comme valeur à la première option et 250 ms (1/4 de seconde) à la deuxième. C'est la combinaison optimale.


Protéger l'ensemble avec un mot de passe

Si votre machine contient des informations confidentielles, vous pouvez les protéger par un mot de passe. Habituellement, vous disposez de deux niveaux de protection. Le User Password protège l'accès à la machine, le Supervisor Password protège le BIOS.


Mot de passe oublié ? Effacer le BIOS !

Il y a deux méthodes pour se "débarrasser" d'un BIOS mal fichu ou inaccessible. Si vous avez un AMI-BIOS, vous pourrez retrouver votre mot de passe avec AMI-Setup. Il existe des programmes de ce type pour les autres BIOS. À défaut d'un tel programme, différentes alternatives se présentent. Bien des cartes proposent un commutateur DIP ou un cavalier à proximité de la batterie souvent située du côté du connecteur du clavier. Reportez-vous à votre documentation spécifique pour voir ce qu'il en est. Si votre carte ne propose pas ce genre de dispositif, vous devrez court-circuiter la batterie pendant quelques secondes. Vous mettez simplement en contact les deux bornes à l'aide d'un trombone de bureau (en informatique, outil aussi précieux que le tournevis...). L'alimentation électrique du module CMOS va ainsi être coupée et le contenu vidé.

Pas de panique ! Au prochain démarrage le BIOS va indiquer que quelque chose ne tourne pas rond dans le CMOS et reprend pour aller plus loin les valeurs par défaut. Tous vos éventuels réglages seront naturellement à refaire et vous devrez redéclarer vos disques si nécessaire.


Libérer l'interruption 15 pour des cartes additionnelles

Vous n'aurez jamais assez d'interruptions libres sur le PC pour vos cartes additionnelles. Alors que les interruptions 5, 10, 12 et 15 étaient habituellement réputées libres, les nouvelles cartes attribuent l'interruption 15 au deuxième contrôleur IDE. Si l'on place une carte avec cette interruption, cela déclenche automatiquement un conflit, et ni la carte ni le contrôleur ne fonctionneront correctement. Et, même si un deuxième disque n'est pas branché sur le deuxième contrôleur IDE, il se peut que ce soit l'ensemble du contrôleur qui soit désactivé. Il convient, dans ce cas, de désactiver l'option IDE Second Channel Control. Vous libérez de la sorte également l'interruption 15 et tout devrait rentrer dans l'ordre.
 

Si vous désactivez le deuxième contrôleur IDE, vous libérez l'interruption 15 pour une nouvelle carte


Régler l'accès mémoire avec une réduction du timing

Presque tous les BIOS modernes ont une fonction de configuration automatique du timing de la mémoire. Le BIOS demeure cependant assez prudent et préfère des valeurs plus lentes qu'agressives. Pour faire un réglage manuel, vous devez, bien sûr, désactiver l'option Auto Configuration. Les deux paramètres clés sont ceux du timing de la lecture et de l'écriture. Démarrez avec les valeurs indiquées dans DRAM Read et Write Timing et effectuez des tests avec un Benchmark. Si tout se passe bien et que vos programmes tournent correctement, vous pouvez améliorer l'accès en prenant des valeurs plus petites.


Optimiser le DRAM Read Timing avec une EDO-RAM

Presque toutes les cartes modernes supportent les modules EDO-RAM. Rappelons que dans une combinaison avec des DRAM standard, il ne peut y avoir qu'un seul type de module par banque. EDO-RAM ne change pas grand-chose au niveau de l'écriture. En lecture, c'est tout de même un peu différent. Pour un Pentium, vous devez paramétrer le Dram Read Timing EDO/STD en x222/x333.


Cacher le rafraîchissement

La mémoire ne peut conserver les données que si son contenu est régulièrement rafraîchi. C'est ce qui se passe avec des accès en lecture permanents. Beaucoup de BIOS vous donnent le choix entre le Burst Refresh et le Hidden Refresh. Ce deuxième type de rafraîchissement est intéressant parce qu'il fonctionne effectivement de manière cachée et qu'il est plus rapide.


Donner des vitamines aux cartes PCI

Si vous avez des cartes PCI, comme une carte graphique, une carte réseau ou un adaptateur SCSI, vous pouvez gonfler votre système en activant les options suivantes : PCI-Concurrency, PCI-Streaming, CPU to PCI Burst. Vous obtiendrez des vitesses de transmission optimales des données. L'activation du PCI-Burst est particulièrement significative à cet égard, dans la mesure où les données peuvent être travaillées sans boucles d'attente.


Optimiser la cadence d'un bus VESA

Si votre machine possède un bus VESA, vous pouvez régler presque comme vous le voulez la cadence du bus. Un réglage optimal est en général du 1/4 de l'horloge interne. Donnez donc cette valeur à l'option Local /Bus Timing. Plus du 1/4 risque de conduire à une certaine instabilité.


Donner du temps aux cartes anciennes

Si vous avez de bonnes vieilles cartes ISA, elles n'ont évidemment pas suivi le rythme de votre processeur et bloquent un peu le système par leur lenteur, si ce n'est pire. Il faut donc leur donner plus de temps pour travailler.

Vous pouvez le faire en augmentant le nombre de cycles d'attente avec les options 16-bit I/O Recovery Time, 8-bits I/O Recovery Time. L'idéal est, bien sûr, un seul cycle. Attention également : plus de cycles touchent simultanément toutes les cartes ISA et il se pourrait que cela génère de réelles baisses de performance.
 

Avec les I/O Recovery Time, vous donnez du temps à vos vieilles cartes ISA


Inverser les connecteurs

Si vous avez une souris PS/2, cela vous libère un port série. Habituellement, vous disposez de COM1 avec neuf broches et de COM2 avec 25 broches. Mais si vous avez besoin, sur COM1, d'une connexion 25 broches, vous ne savez plus très bien quoi faire. Il vous suffira de déclarer ce port série comme étant physiquement le premier dans le BIOS et le connecteur 9 broches devient COM2.


Configurer LPT1 sur LPT2

Les cartes avec port parallèle se trouvent sans difficulté et sont peu onéreuses. Le montage une fois effectué, il s'avère cependant que cette carte est destinée à LPT1 et refuse catégoriquement LPT2. Vous devrez donc désactiver le port de la carte mère en remplaçant 378H/IRQ7 par 378H/IRQ5 dans l'option Onboard Parallel Port.
 

Les ports, les interruptions et les protocoles d'interface peuvent être modifiés dans le BIOS


Accélérer le port imprimante avec le mode EPP/ECP

Pour les périphériques qui vont sur le port parallèle (comme l'imprimante ou le célèbre lecteur Zip), vous disposez dans le BIOS d'une option tout à fait intéressante. Passez l'option Parallel Port Mode de Normal à EPP/ECP. Ces nouveaux protocoles assurent une communication bidirectionnelle beaucoup plus rapide. Si vous n'avez pas besoin de ce protocole, où que cela pose des problèmes, vous reviendrez bien sûr en mode normal.


Communiquer avec UART2

Un certain nombre de cartes peuvent désormais être équipées de commande à infrarouge pour communiquer, par exemple, avec une imprimante. Certes, les débits de transmission ne sont pas des plus rapides, mais il est parfois fort pratique de pouvoir se passer d'un câble. Sur la carte mère, c'est en principe le deuxième port série qui gère l'infrarouge. Vous devez donc le déclarer au niveau du BIOS, en activant l'option UART2 Use Infrared.


Économiser de l'énergie avec Power Management

La gestion et l'économie d'énergie sont à l'ordre du jour et il existe désormais d'efficaces dispositifs. Il ne s'agit pas nécessairement simplement d'économie, mais aussi de protection des composants. Vous pouvez, par exemple, lancer une procédure assez longue avant d'aller vous coucher. Vous ne serez pas obligé de vous relever à trois heures du matin, quand le travail sera fini, pour éteindre la machine. Elle sera mise en veille toute seule comme une grande.

Pour cela, il faut bien entendu activer le Power Management. Vous aurez le choix entre User Define, Min Saving, Max Saving. Max Saving est intéressant pour des machines qui ne fonctionnent que pour de courtes périodes, comme un serveur Fax par exemple. Inutile que la machine tourne en permanence.

Min Saving est utile pour les machines qui tournent à longueur de journée et qui doivent être toujours prêtes à l'emploi. User Define vous permet de définir vos propres critères, notamment la mise en veilleuse du disque dur après une certaine durée d'inutilisation.
 

Avec Power Management, vous pouvez régler les mises en veilleuse de différents éléments


Éteindre l'ordinateur avec une touche

La plupart des ordinateurs possèdent encore une touche Turbo qui ne sert vraiment, ou presque, plus à rien. Pourquoi ne pas la connecter au SMI-Suspend Switch de la carte mère ? Un appui sur la touche, qui retrouve ainsi une utilité, plonge votre machine dans les bras de Morphée. Il ne faudra pas la réveiller dans son premier sommeil, ce qui est toujours coupable parce qu'il faut lui laisser un certain temps de repos. Disons, plus simplement, que vous ne pourrez pas réactiver, ou réveiller, votre machine tout de suite.


Réduire la cadence du processeur

Le processeur travaille normalement à pleine vitesse, qu'il ait ou non quelque chose à faire. Une belle constance, bien dispendieuse cependant. En mode Doze, la cadence est réduite et le processeur tourne moins vite. L'option Doze Speed (div by) permet de préciser par quelle valeur cette cadence infernale doit être divisée. Le processeur en profite pour prendre un peu l'air et se rafraîchir, ce qui n'est pas du luxe pour sa durée de vie.

L'option Stdby Speed (div by) définit, quant à elle, le facteur de division de la cadence quand le système est mis en sommeil profond. La pratique prouve qu'en mode Doze, il n'est pas absurde de diviser par 8. Une cadence originale de 150 mHz tombe à moins de 20 mHz. En standby une division par 30 vous fait tomber à 5 mHz, tout juste de quoi se prendre avec nostalgie pour un 8086.


Épargner les disques durs

Si vous avez plusieurs disques durs, vous devrez faire attention à l'option HDD Power Down. Si vous lui attribuez une valeur de 60 minutes, les autres disques seront bien protégés. Ils ne vont presque jamais tourner et ne souffriront donc pas de la chaleur. Si cette durée est trop courte, les disques seront régulièrement réactivés, puis désactivés, ce qui n'est pas l'idéal pour les moteurs.

 Remarque :
Si vous voulez mettre en veille un disque dur SCSI, vous ne le ferez pas à l'aide du BIOS, mais à l'aide d'un programme spécifique. Les gestionnaires EZ-SCSI pour les contrôleurs SCSI Adaptec disposent d'un tel programme de Power Management.


Réveiller l'ordinateur par des événements

L'ordinateur se réveille quand il détecte une activité dans le système, habituellement l'appui sur une touche. Mais il se pourrait très bien que d'autres interruptions réactivent la machine. Si vous avez, par exemple, un modem en COM2 et que vous voulez réveiller la machine lorsqu'un fax arrive, il faut que IRQ3 soit activé dans Power Management. Si vous avez une souris de type PS/2, l'interruption 12 vous permettra d'utiliser la souris pour réveiller l'ordinateur. De la même manière, vous pourrez très certainement désactiver des interruptions sollicitées en permanence par certaines cartes "exotiques" et qui empêchent toute mise en veille.


Forcer la main à certaines cartes PCI

Certaines cartes PCI, notamment celles des débuts du bus PCI, ont besoin d'une interruption spécifique pour fonctionner. Si tel n'est pas le cas, il est fort possible que la carte ne soit pas reconnue. Dans ce cas, le slot dans lequel la carte est insérée ne peut rester avec l'option Auto, mais doit être déclaré de manière explicite avec le numéro de l'IRQ concernée.


Réserver des IRQ et DMA pour les cartes ISA

Si vous disposez d'un BIOS Plug & Play, il répartit les IRQ et les canaux DMA entre les différentes cartes Plug & Play. Cela peut se traduire par de graves conflits avec des cartes ISA qui échappent aux spécifications Plug & Play. Il vous faudra bien indiquer au BIOS quels sont les IRQ et canaux DMA auxquels vous ne souhaitez pas que l'on touche. Ces interruptions seront alors réservées et ne pourront plus faire l'objet d'une distribution. Si la carte son ou la carte réseau présentent des problèmes, il ne faut pas hésiter à réserver de la sorte les IRQ et DMA dont elles ont besoin.

Avec un BIOS Plug & Play, il faut réserver les IRQ et les DMA pour les cartes ISA


Mettre le BIOS à jour avec le Flash-BIOS

À peu d'exceptions près, les constructeurs livrent leurs cartes avec des Flash-Eprom où sont sauvegardées les routines du BIOS. Ce sont des modules reprogrammables, mais qui ne perdent pas les informations en cas de coupure de courant. Avec des programmes spécifiques, comme Flash Loader, il est possible de lire le BIOS ou de le reprogrammer. Il se peut que vous ayez à modifier certains cavaliers sur la carte pour assurer une alimentation convenable de la Flash Eprom.

Il est, d'autre part, pratiquement toujours possible de se procurer les dernières versions des BIOS auprès des constructeurs. Voici une liste d'adresses :
American Megatrends : www.megatrends.com
AWARD : www.award.com
Firmware : www.firmware.com (il s'agit de Phoenix)


Mettre à jour le système d'exploitation

Au moment de la mise à jour d'un système d'exploitation, le secteur Boot du disque dur est réécrit. Si l'option Virus Warning est active, l'alerte va être immédiate. C'est pourquoi le BIOS demande confirmation à l'utilisateur pour vérifier si la demande en écriture doit ou non être autorisée. Puisque vous êtes certain qu'il ne s'agit pas d'un virus, confirmez l'autorisation d'écrire. Mais il n'est pas rare, dans ce type de situation, que l'intervention du BIOS ne soit pas très bien digérée par le programme d'installation et que le processus d'installation soit tout simplement interrompu. Commencez par désactiver l'option dans le BIOS et reprenez l'installation de votre nouveau système d'exploitation. Cela ne devrait plus poser le moindre problème, qu'on se le dise !
En désactivant le Virus Warning, l'installation d'un nouveau système d'exploitation ne devrait pas poser de problème


Prendre son temps avec le BIOS

Mettre au point un ordinateur avec le BIOS ne signifie rien d'autre que la recherche de solutions les plus efficaces possibles. Le vrai problème consiste à savoir où se trouvent ces limites, que rien n'empêche de franchir allègrement... Vous aurez donc, parfois, à faire machine arrière. Il n'est pas inutile, dans ce cas, de savoir où vous en étiez avant de commettre une erreur.

Prenez beaucoup de notes lorsque vous travaillez sur le BIOS, ce ne sera jamais du temps perdu. Ne modifiez pas trop de paramètres en même temps. Dans les réglages pointus, ne modifiez qu'une seule option à la fois. Vous trouverez ainsi, avec un peu de patience, les vraies solutions dont votre ordinateur a besoin.


Utiliser AMI-Setup

Pour l'AMI-BIOS, vous disposez de AMI-Setup. Avec ce programme, vous pourrez tout faire. Procurez-le vous sous forme de shareware sur CompuServe ou Internet : www.megatrends.com.


Sauvegarder la configuration sur disquette

Pour ne pas se faire piéger, il peut être utile de sauvegarder la configuration du BIOS sur disquette. Si vous faites une Rescue-Diskette à l'aide, par exemple, des Norton Utilities, vous retrouverez la configuration du BIOS qui fonctionnait. Vous pourrez redémarrer l'ordinateur à partir de cette disquette. Vous aurez même l'opportunité de restaurer le CMOS , avec des programmes comme AMI-Setup , et pourrez faire un backup des options du BIOS. Toute modification du CMOS devra faire l'objet d'une telle sauvegarde !


Recourir à la Shadow-RAM

Bien des cartes disposent d'un module ROM. L'accès à ces modules reste très lent. Il est cependant possible, au démarrage de l'ordinateur, de copier le contenu de ces ROM dans la RAM. Il convient, pour cela, d'activer la Shadow-RAM. Une activation de la Shadow-RAM est fortement conseillée pour le BIOS-Vidéo, surtout si vous travaillez sous DOS. Avec Windows ou OS/2, cela ne semble pas nécessaire. Ils s'en sortent tout seuls, en s'adressant directement à la carte graphique. Attention : la Shadow-RAM consomme de la mémoire conventionnelle qui ne sera donc plus disponible pour les applications DOS. D'autre part, toutes les cartes ne fonctionnent pas avec une Shadow-RAM.
La Shadow RAM peut être activée pour certains secteurs


Oublier les HDD Utilities !

Dans différentes versions, relativement anciennes, des BIOS, il existe des utilitaires pour les disques durs, en général dans le menu principal. Ils vous proposent notamment des formatages de bas niveau et des tests. Ces utilitaires ne sont destinés qu'à la préhistoire et ne sont d'aucun secours aujourd'hui. Aucun disque dur moderne ne serait influencé par ces programmes. À moins, bien entendu, qu'il ne succombe pas corps et âme. Laissez donc tout cela de côté. Si vous avez des doutes sur la fiabilité de votre disque dur, utilisez un utilitaire comme Calibrate des Norton Utilities pour vérifier, et corriger, la magnétisation du disque.


Émission d'un signal sonore : un premier diagnostic

Quand le BIOS dans l'autotest du système découvre, par exemple, qu'il y a un défaut avec la carte graphique, aucun message ne pourra être affiché. Seul un signal sonore pourra être émis. Le haut-parleur émet un signal sonore selon un certain rythme correspondant à un type d'erreur. Des messages sonores existent, par exemple, pour un défaut de RAM ou de carte graphique. La documentation de votre carte mère devrait vous donner des renseignements à ce propos. C'est souvent après un transport que vous pourrez rencontrer ce genre de difficulté. À n'en pas douter, une carte ou un composant est sorti de son emplacement ou de son socle. Vérifiez la fixation des différents éléments et, notamment, du module RAM.


19-Nov-2011